IWATE ET AOMORI, UN ÉTÉ AU NORD DU JAPON
Aujourd’hui, je vous propose de partir à la découverte de 3 des 5 grands festivals d’été au Nord du Japon. Direction donc les préfectures d’Iwate et d’Aomori, au Nord de Honshu, l’île principale du Japon.
Le tout en très bonne compagnie puisqu’en duo avec Julien Fontanier Sensei, le meilleur professeur de japonais du monde dont les cours gratuits sur YouTube touchent l’excellence…
LA PRÉFECTURE D’IWATE : ICHINOSEKI ET HIRAIZUMI
Direction tout d’abord le Sud de la préfecture d’Iwate pour louer une voiture et remonter ensuite jusqu’à Aomori. On en a profité pour visiter les environs d’Ichinoseki et de Hiraizumi qui comptent de très jolis paysages, temples et sanctuaires.
Takkoku No Iwaya, un temple qui a la particularité d’être construit dans la roche, le temple Motsuji et son grand jardin ou encore le temple Chionji qui est l’endroit à ne pas rater dans les environs !
MORIOKA SANSA ODORI
Après ce début de voyage tranquille, on est ensuite montés jusqu’à Morioka, capitale de la préfecture d’Iwate, pour assister au Morioka Sansa Odori, le grand festival de la ville qui a lieu chaque année du 1er au 4 août. Et ce fut une grosse claque avec plus de 10,000 Taiko, les tambours traditionnels japonais, de la danse, du chant et en plus de ça une ambiance très chaleureuse, propice aux rencontres !
LA VILLE DE MORIOKA
Le lendemain, on a profité de la ville de Morioka qui offre bien des choses à faire. D’abord Tsunagi Onsen, un village thermal loin d’être extraordinaire mais où l’on peut trouver de jolis Onsen pour par cher.
Ensuite Tezukuri Mura, un village dédié à l’artisanat japonais. On peut venir observer les artisans en plein travail ou bien carrément participer à travers des initiations. Il y en a pour tous les goûts : poterie, teinture, cuisine ou création d’objets.
On a également goûté à une spécialité immanquable à Morioka : les Wanko Soba. Il s’agit de nouilles Soba (à base de farine de sarrasin) qui sont servies dans des petits bols appelés Wanko. Une portion correspond à seulement une bouchée et le principe est d’en manger le plus possible à la suite et en rythme jusqu’à ce que son ventre explose.
C’est une vieille coutume de Morioka qui permet de montrer la générosité et le sens de l’accueil de ses habitants.
On est allés au resto Azumaya, il en existe 4 dans la ville et l’ambiance est excellente ! Une adulte mange normalement entre 50 et 60 bols mais le record est de 570 bols…
Enfin, on a profité d’une balade digestive à Nanshoso, une vieille maison japonaise où l’on peut prendre un excellent thé Matcha : un des coups de coeur du voyage !
AOMORI NEBUTA MATSURI
Pour cette deuxième soirée, on est allés assister au Nebuta Matsuri, le festival le plus important de tout le Nord du Japon. Il a lieu chaque année du 2 au 7 août dans la ville d’Aomori, capitale de la préfecture du même nom, et on vient y admirer ses Nebuta, d’immenses figurines de papier qui représentent des personnages historiques ou mythologiques. C’est impressionnant à voir et malgré le monde on peut facilement trouver des places pour en profiter pleinement.
LA PRÉFECTURE D’AOMORI
Direction ensuite quelques jolis endroits situés dans la préfecture d’Aomori. Tout d’abord, Sannai Maruyama, un musée et site archéologique dédié à la période Jomon, la préhistoire japonaise.
Ensuite le sanctuaire Takayama Inari-jinja, un endroit exceptionnel et pourtant si peu connu… Clairement dans le top 3 de mes sanctuaires préférés au Japon !
Enfin, on a pu admirer l’art sur les rizières d’Inakadate (Inakadate Tanbo Art), des sortes de tableaux réalisés en plantant différentes variétés de riz pour créer de la couleur. Chaque année, des thèmes différents sont mis à l’honneur.
HIROSAKI NEPUTA MATSURI
Dernière étape de ce périple, direction la ville de Hirosaki pour assister à son grand festival d’été : le Neputa Matsuri, qui a lieu chaque année du 1er au 7 août. C’est une variante du Nebuta Matsuri. Ici, ce ne sont pas des figurines mais des éventails qui défilent dans la ville et l’ambiance est beaucoup plus chaleureuse, je vous recommande clairement ce festival !
Voilà, à très bientôt pour la suite ! :)
Salut,
Avec une amie on part bientôt sur le Japon. On va faire un stop à la préfecture de Gifu. Il y a un onsen dans ta vidéo « rallye des onsen à Gifu » qui nous intéresse, pourrais tu nous indiquer comment nous y rendre ?
Coucou, alors c’est l’auberge HODAKASO SANGETSU, tu peux trouver l’adresse facilement en tapant ça sur Google et il t’indiquera le trajet en train + bus ! :)
Je trépignais d’impatience à l’idée d’enfin participer à la sortie scolaire, entre kanjis et loups garous, entre temples et dégustation. Et je n’ai pas été déçu. Ça fait vraiment plaisir de voir notre cher professeur profiter d’un peu de vacances dans le pays dont il s’évertue à enseigner la langue. Mine de rien, tous ceux qui suivent ces cours ont déjà une base bien solide pour s’exprimer un minimum en japonais, et on lui doit tous beaucoup. C’est vrai que notre brave Fontanier avait organisé un voyage scolaire en août, forcément, il allait un jour ou l’autre croiser la route d’un vampire durant son exploration, il lui fallait un guide à la hauteur de sa grandeur. Et quel guide ! La visite des sanctuaires est toujours un excellent moment, et le festin interminable de Soba était vraiment très drôle, très chaleureux. Le Guigui-Cupidon dégaine sa meilleur couche-culotte, et sort son arc de jouvence pour frapper sans pitié toutes les donzelles rassemblées pour le festival. Y’a des sourires qui ne trompent pas, tu le sais, mais ce qui se passe au Morioka Sansa Odori reste au Morioka Sansa Odori. « Il me disait les kanjis bleus, ceux qu’ont dit avec les yeux … »
J’aime vraiment les danses traditionnelles que tu nous présentes, parce que je trouve que c’est un habile mélange entre chorégraphie et bonne ambiance. On ne ressent pas le besoin pressant que tout soit millimétré, mais il semble y avoir un peu de latitude pour les danseurs et les musiciens, autant que pour le public. Une fois de plus, le fait que tu filmes la scène depuis un point de vue humain rend le tout très appréciable parce qu’on se sent vraiment à côté de toi, et des pectoraux saillants du Fontaniaxx. Cette chorale de tambour était vraiment superbe.
Je comptais la garder pour plus tard, mais je te la balance maintenant. (Attention story bien naze en approche.) Il y’a de cela quatre ans, si ma mémoire est bonne, j’avais pris un job d’été d’étudiant pour faire des soussous dans le plus grand des calmes, et je commençais tout juste à travailler mon japonais depuis la fin du lycée. Mon niveau d’anglais était lourd, léger, professionnel, et de tout le magasin, j’étais le seul à jacter un brin de japonais, donc c’était moi qui devait aider les clients étrangers à s’y retrouver. Je faisais de la caisse et du déballage de carton, et là parbleu, j’entends parler deux jeunes femmes, et je reconnais bien quelques syllabes qui me sont familières. Mon cerveau m’a alors lâché son meilleur « la base virale VPS a été mise à jour. Veuillez redémarrer votre box, imbécile que vous êtes. » Quelques minutes plus tard, l’une d’elle m’a demandé quelque chose en français, et je lui ai répondu, avec ma tronche de sac poubelle, un petit : « かしこまりました ! » de derrière les fagots, ma foi, pas piqué des hannetons. Ah là, j’étais refait, tout en haut de l’Everest avec mon jambon-beurre. Voyant que je baragouinais quelques mots, on a discuté vite fait, bien fait, en mi-français, mi-japonais, l’une m’a demandé ce que j’aimais au Japon, et je lui ai dit Kurashiki. « 知ってる!知ってる !» m’a-t-elle répondu avec un grand sourire. Elles m’ont alors dit qu’elles étaient en vacances en France, et qu’elles arrivaient d’Iwate. Je crois bien que c’était la toute première fois que je parlais japonais de ma misérable existence, en utilisant ce que je retenais des animés, de tes vidéos. Et puis, le soir en rentrant, j’étais allé voir sur Google Maps où c’était pour ne pas oublier. Evidemment, je ne suis jamais allé là-bas, mais ne serait-ce que pour célébrer cette microscopique victoire, j’irai sûrement moi aussi à Iwate. (Oui. Cette histoire était profondément inintéressante.)
« Les liens qui nous unissent à un être se trouvent sanctifiés quand il se place au même point de vue que nous pour juger une de nos tares. […] Dans la Sonate de Vinteuil, les beautés qu’on découvre le plus tôt sont aussi celles dont on se fatigue le plus vite et pour la même raison sans doute, qui est qu’elles diffèrent moins de ce qu’on connaissait déjà. Mais quand celles-là se sont éloignées, il nous reste à aimer telle phrase que son ordre trop nouveau pour offrir à notre esprit rien que confusion nous avait rendue indiscernable et gardée intacte ; alors elle devant qui nous passions tous les jours sans le savoir et qui s’était réservée, qui pour le pouvoir de sa seule beauté était devenue invisible et restée inconnue, elle vient à nous la dernière. Mais nous la quitterons aussi en dernier. Et nous l’aimerons plus longtemps que les autres, parce que nous aurons mis plus longtemps à l’aimer. (Marcel Proust, A l’ombre des jeunes filles en fleurs)
Alors comme ça, la dulcinée de Maitre Fontanier tarde à se montrer ? De tous ces plus beaux pétales, elle se pare déjà, et attend l’occasion pour se montrer à son beau Prince. Peut-être dissimule-t-elle, en ce moment même, plus d’une œillade, qui rêvent en secret de s’approprier un instant la vue de notre professeur. Le besoin d’aimer calcine ce pauvre Julien de l’intérieur, et le voici donc, en proie à la divagation, croyant que ciel est quelque chose de vide. Combien de nuits d’angoisse la destinée a-t-elle infligée à notre précepteur pour l’abattre ainsi ? Quel affreux précipice que l’attente de la rencontre, qui dévore effrénément chaque instant et obnubile le cœur endolori ! Au gré des bals, des entrevues, des réceptions, des hyménées, notre instituteur remarquera sans doute une fleurette, ses prunelles et sa robe de tant d’étés bien serties, il succombera à l’envie de solliciter son bras pour une valse ou une discussion au balcon. Il se prendra alors au jeu de l’amour et du hasard. D’inquiétudes, je n’en ai aucunes, une aube viendra où le soleil levant sur l’enseignant et son amante, il apercevra les cieux grandiloquents, il soulèvera les apparences, et à la lueur des regards de celle qu’il a aimé, comme on aime le feu de cheminée étant enfant, il saluera un ciel si plein, de toutes couleurs débordant d’anges, qu’il lui faudra inventer au plus vite un nouvel astre de feu et d’or pour guider son pas tremblant.
« De colline en colline en vain portant ma vue, du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant, je parcours tous les points de l’immense étendue, et je dis : « Nulle part le bonheur ne m’attend. » Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, d’un œil indifférent je le suis dans son cours ; en un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, qu’importe le soleil ? Je n’attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, mes yeux verraient partout le vide et les déserts ; je ne désire rien de tout ce qu’il éclaire, je ne demande rien à l’immense univers. […] »
Je profite de ma petite tribune improvisée pour répondre à tes interrogations : j’aurais sincèrement aimé être présent à la Recyclerie cet été. Pour te chercher parmi les convives, pour patienter avant de te voir. Je terminais le boulot à 21 heures, 21 h 15 pour rentrer chez moi, 22 h pour mettre mon meilleur slibard, 45 minutes de trajet jusqu’à la Recyclerie, pour reprendre le lendemain à 7 h 30. J’avais d’ailleurs proposer à plusieurs autres personnes de venir, mais aucun n’était disponible. Et finalement, j’ai dû me résoudre à ne pas grimper dans une frégate pour rejoindre à mon tour tous les voyageurs rassemblés dans cette taverne. Ce n’était en aucun cas l’envie qui manquait. (J’aurais certainement fait bien pâle figure face à un Apollon de ta trempe.) Et quelques jours plus tard, l’Ironie du sort, au visage blême, trônant près des corbeaux sur la corniche, a frappé à ma vitre. Je suis allé à l’autre petite soirée Orikami qui a eu lieu au 45 tours, près de Nation. C’était très sympa, d’autant plus que c’est un quartier que j’apprécie beaucoup, et qu’en plein mois d’août, le ventre de Paris n’est pas bien rempli. C’était une très belle vêprée. Désolé de ne pas avoir répondu à ton message, imbécile et ballot comme je suis, je n’ai même pas pensé qu’il fallait vite répondre à ta gentillesse. Quand j’écris tout ça, je le pense vraiment, mais il m’est très difficile de te transmettre à l’écrit la petite boule dans la gorge que j’ai à chaque fois, sans exception. J’espère que tu me pardonneras.
C’est ainsi. J’arrive souvent après le monde, après tout le monde. J’arrive souvent quand les muscles se raidissent, lorsque c’est au tour des oreilles de siffler, quand les gorges s’assèchent, quand les danseurs quittent glorieusement leur scène, quand les conversations s’estompent peu à peu. Quand les femmes repartent aux bras des autres hommes. Et je rejoins Apollinaire sous le Pont Mirabeau, et je jette avec lui mes regrets et mes douleurs dans la Seine avant de rentrer le cœur boiteux, dans mon alcôve, où je salue mécaniquement le silence, qui me voyant rentrer, soulève simplement son haut de forme. Ça ne me ravi pas du tout de te faire faux bond ainsi, te décevoir fait terriblement mal. Paris vit sans moi.
« […] Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ! Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ; là, je retrouverais et l’espoir et l’amour, et ce bien idéal que toute âme désire, et qui n’a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur le char de l’Aurore, vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ! Sur la terre d’exil pourquoi restè-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! » (Alphonse de Lamartine, L’Isolement)
Encore bravo pour cette très belle vidéo, et pour ce surprenant sauté de rageux, assaisonné à la perfection. On sait tous maintenant qui a les meilleurs どんず, je n’en avais jamais vraiment douté. Je continue de travailler assidûment mon japonais, et ces fameux kanjis. Tes vidéos sont excellentes, et c’est un plaisir de les suivre. (Désolé d’avoir encore lâché un giga-pavé, mais j’avais plein de trucs à raconter, et puis, Proust m’a chauffé.) Prends bien soin de ta santé, ne tombes pas malade, prends le temps de te reposer autant que nécessaire. Ton cœur, tambour battant, mérite bien un entracte. Ça fait un peu publicité pour des yaourts, mais agis en sorte de ne pas détruire ton équilibre. Si tu me cherches, je … je fais quelque chose d’important. Comme à l’accoutumé, je t’envoie une douce fleur et de très gros bisous !
J’espère trouver un jour, la poterne où il faut frapper, pour que tu m’ouvres ton ciel.
« […] Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes, n’est-ce pas un sanglot que la déconvenue. Une corde brisée aux doigts du guitariste et pourtant je vous dis que le bonheur existe, ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues. Terre, terre, voici ses rades inconnues. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre. Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant. Que cette heure arrêtée au cadran de la montre. Que serais-je sans toi que ce balbutiement. » (Louis Aragon, Que serais-je sans toi.)
PS : Tu dis souvent que c’est difficile de répondre à mes messages, tellement c’est du grand n’importe quoi. Ainsi donc Guigui, je viens quérir ton aide, car je ne suis point certain d’avoir bien compris ce qu’il y’a écrit ici. Et Toi, arrives-tu à comprendre quelque chose ?
小学校から大学まで
土から女神の心まで
10月28日から12月11日まで
ギギのちんこが素晴らしい
水平線を及びたい
東京から屋久島まで
成功したい
頼むよ。。。俺の手を離さないでくれ
Très sympa l’anecdote des jeunes fleurs d’Iwate dont tu as pu sentir le parfum et que ma vidéo a pu te remémorer !
Hahaha l’homme qui arrive toujours après tout le monde, une fois que le coup est parti, que les douves sont vides et que le soleil s’est couché, c’est bien moi pour le coup !
Wowwww mais nonnnn ?! Tu te ramènes au Japon cet automne alors ?! Tiens-moi au courant joli zinzin !
Salut Guigui sensei, je pars au Japon seul entre mars et avril 2020, pendant 2 semaine. Je voudrais savoir si c’était faisable de visité les campagnes et les alpes Japonais sans voiture car j’ai regardé tout tes video et dans certain tu n’indique pas quel moyen de déplacement tu utilise pour aller du point A à B ?
Ps: Génial tes video continue ainsi tu fais du très bon boulot, dommage que t’arrête en août 2020, comme beaucoup je respecte ton choix, mais j’ose espérais que tu n’arrêtera pas car tu donne trop de plaisir à beaucoup d’entre nous. Mais bon en tout cas quoi que tu décide je te souhaite toutes les meilleurs réussite dans tes future projet si t’en as lol. Prend soin toi gros bisous à ta verge qui va nous manqué.
Coucou, merci pour ton message !
Alors pour le coup les Alpes japonaises c’est mieux avec une voiture mais ça peut se faire quand même en transports !
Par exemple Kusatsu en bus depuis Tokyo ou bien Matsumoto/Suwa en train !
N’hésite pas à regarder sur Google Maps, ça fonctionne parfaitement au Japon ! :)