Le Nouvel An au Japon : conseils et recommandations
Le Nouvel An au Japon : conseils et recommandations

Le Nouvel An au Japon : où et comment le fêter ?

À peine les dernières notes de Noël se dissipent-elles que les décorations disparaissent dès le 25 décembre. Au Japon, Noël se partage entre amis, en couple ou en famille, mais il ne porte pas l’esprit que nous lui connaissons en Europe. Les Japonais tournent rapidement leur regard vers ce qui compte véritablement : le Nouvel An. On s’apprête à clore l’année écoulée, mais c’est surtout la nouvelle qui s’annonce que l’on célèbre avec ferveur. Si cette période de l’année n’est pas celle à laquelle on pense en premier lorsque l’on prévoit un voyage au Japon, plusieurs rites et traditions accompagnent le passage à la nouvelle année et en font un moment particulier et appréciable. Aujourd’hui, je vous propose donc de plonger au cœur du Nouvel An japonais et de son riche cérémoniel !

LA FIN D’ANNÉE AU JAPON

L’année se termine au Japon dans une effervescence bien particulière, marquée par un besoin profond de clôturer proprement le cycle en cours pour accueillir le renouveau avec sérénité. Osoji, le grand nettoyage d’hiver, est un rituel incontournable : tout doit être nettoyé, rangé, et purifié dans les maisons, les bureaux et les écoles. Ce ménage en profondeur est souvent accompagné de la mise en place des décorations du Nouvel An. En plus de leur fonction décorative, elles revêtent une symbolique, permettant d’accueillir Toshigami, la divinité de la nouvelle année. On retrouve ainsi dans chaque foyer un shimekazari, une corde de paille tressée marquant la présence d’une divinité, un kadomatsu, une décoration faite de pin et de 3 bambous représentant ciel, terre et humanité, et des kagami mochi, deux mochi surmontés d’une orange daidai servant d’offrande.

Les soirées de fin d’année voient également fleurir les bonenkai, littéralement des « réunions pour oublier l’année ». Ces fêtes entre amis ou collègues se déroulent souvent dans des izakaya et sont un prétexte idéal pour boire un peu (ou beaucoup) afin de tourner la page sur les moments difficiles de l’année écoulée. Dans une ambiance souvent bruyante et désordonnée, on rit, on trinque, on laisse les soucis derrière soi… jusqu’au dernier train ! En sortant le soir dans les quartiers animés durant le mois de décembre, on peut ressentir cette belle ambiance de fête partout à travers le pays.

Les derniers jours de l’année, le Japon ferme ses portes pour les vacances de fin d’année. À partir du 29 décembre, les administrations, les bureaux, et de nombreux commerces cessent leurs activités pour une pause qui s’étendra jusqu’au 3 ou 4 janvier. Les conséquences sont multiples : du 29 décembre au 3 janvier, énormément d’endroits sont fermés (musées, boutiques, restaurants), et les trains et autoroutes sont bondés, les Japonais profitant de l’occasion pour rentrer auprès de leur famille. Ainsi, cette fin d’année constitue l’une des 3 grandes périodes de vacances de l’année avec la Golden Week en avril/mai et O-Bon en août.

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OMISOKA, LE DERNIER JOUR DE L’ANNÉE

Le 31 décembre, les familles japonaises sont particulièrement occupées. Appelée omisoka, cette dernière journée de l’année est consacrée à la préparation des repas pour les premiers jours de la nouvelle année (osechi ryori, la cuisine du Nouvel An), qui demandent beaucoup de travail et de minutie. Entre deux sessions de cuisine, on n’oublie pas de finaliser le grand nettoyage de fin d’année et d’envoyer les cartes de vœux (nengajo) par dizaines, voire centaines, afin de souhaiter bonheur et santé à ses proches et connaissances.

Lorsque la soirée arrive, le rythme ralentit. Pour beaucoup de Japonais, le réveillon du Nouvel An se vit en famille, dans le confort du salon, devant la télévision. L’incontournable émission NHK Kohaku Uta Gassen, un concours musical qui rassemble les artistes les plus populaires du pays, retient l’attention jusqu’aux dernières minutes de l’année. Le repas du soir reste sobre et convivial : on partage un nabe, une fondue japonaise réconfortante, et on termine par un bol de toshikoshi soba, des nouilles de sarrasin longues et faciles à couper, symbolisant à la fois la longévité et la coupure avec les tracas de l’année passée.

Le passage à la nouvelle année se fait dans une atmosphère empreinte de spiritualité. À minuit, les temples bouddhistes font résonner 108 coups de cloche (joya no kane), pour libérer les âmes humaines de leurs cent huit vices. Dans les sanctuaires shintoïstes, les Japonais se pressent tout au long de la nuit pour effectuer leur première prière de l’année, souvent après de longues heures d’attente dans le froid. Heureusement, des stands de nourriture sont souvent présents pour réchauffer les palais. Pour les plus courageux, la nuit se prolonge jusqu’au premier lever de soleil de l’année, une vision pleine d’espoir qui accueille Toshigami, la divinité du Nouvel An. Ainsi, au Japon, ce n’est pas tant la fin de l’année qui compte, mais la manière dont on embrasse la nouvelle… sous un ciel renouvelé.

OSHOGATSU, LE NOUVEL AN JAPONAIS

Au Nouvel An, tout redevient nouveau ! La moindre action prend un sens symbolique servant de présage à l’année à venir. Le premier lever du soleil (hatsuhinode), que beaucoup de Japonais attendent depuis des lieux bénéficiant d’une superbe vue dégagée, le premier rêve (hatsuyume), dans lequel voir le mont Fuji, un faucon et une aubergine est un grand présage de bonheur, le premier rire (hatsuwarai) devant les émissions télévisées humoristiques, et tant d’autres premiers gestes de l’année prennent une dimension particulière. Ce culte du renouveau à travers les « premières fois » est une manière poétique de transformer chaque geste banal en un action pleine de sens.

Les premiers jours de l’année sont tout aussi singuliers. Autrefois célébré début février à l’instar du Nouvel An chinois, le 1er janvier s’est imposé avec l’adoption du calendrier grégorien en 1873. Toutefois, les Japonais ont conservé l’association de chaque année à un animal du zodiaque chinois, que l’on retrouve partout : calendriers, décorations et porte-bonheurs. Les temples et sanctuaires bouillonnent de vie lors de la première visite au sanctuaire de l’année (hatsumode), où les Japonais viennent prier et tirer leur premier omikuji, ce papier divinatoire prédisant la chance pour l’année à venir. L’ambiance est à la fête avec des yatai servant des spécialités réconfortantes et du shishimai, la danse du lion censée éloigner les mauvais esprits. Parallèlement, les centres commerciaux ne sont pas en reste : les familles s’y pressent pour réaliser leur premier achat, profiter des fukubukuro, les sacs de chance, ou tenter leur chance à des loteries spéciales. Comme bien souvent, le Japon mêle ainsi spiritualité et consommation dans une énergie contagieuse.

Durant les 3 premiers jours de l’année, c’est l’incontournable osechi ryori, la cuisine du Nouvel An, qui est à l’honneur dans les foyers. Servie dans de grandes boîtes compartimentées appelées jubako, cette cuisine élaborée se compose d’une multitude de plats soigneusement choisis pour leur symbolique. Les kamaboko, des tranches de surimi en demi-cercle, évoquent le lever du soleil, tandis que les kazunoko, les œufs de hareng, représentent la fertilité. Les haricots noirs kuromame, quant à eux, encouragent le dur labeur et éloignent le mal. Chaque ingrédient raconte une histoire, comme la crevette, dont la forme courbée symbolise la longévité, ou le kuri kinton, une purée de patates douces et châtaignes évoquant fortune et prospérité. Ces plats, préparés avant le passage à la nouvelle année, se consomment normalement durant 3 jours, permettant un repos total les 3 premiers jours de l’année. L’esthétisme des boîtes jubako et la subtilité des saveurs font de l’osechi ryori un véritable hymne à la tradition culinaire japonaise, bien qu’en réalité, on en a souvent marre après 2 jours à manger la même chose…

COMMENT BIEN PROFITER DU NOUVEL AN AU JAPON ?

Bien que le Nouvel An au Japon se fête en famille, il est tout à fait possible de vivre ce moment de belle manière en évitant les inconvénients de la période et en profitant au maximum de ses avantages. Voici donc quelques conseils pour pleinement apprécier la période du Nouvel An au Japon :

  • Éviter au maximum de bouger les premiers et derniers jours des vacances. Les vacances du Nouvel An sont synonymes de chaos sur les routes et dans les gares. Des foules impressionnantes de Japonais rentrent dans leur région natale pour célébrer cette période en famille. Si vous le pouvez, évitez de bouger les premiers et derniers jours des vacances, ou prévoyez vos déplacements à l’avance en réservant bien vos trains.
  • Vérifier les ouvertures et fermetures des lieux à visiter. Musées, parcs, commerces, restaurants… Beaucoup de lieux ferment temporairement durant cette période. Attention : Google Maps n’est pas toujours fiable ! Pour éviter les mauvaises surprises, consultez directement les sites officiels des établissements ou appelez si possible (vous pouvez demander à la réception de votre hôtel de le faire pour vous).
  • Ne pas être trop difficile pour les restaurants. Les établissements ouverts se font rares, et ceux encore accessibles sont souvent bondés ou complets. Même les chaînes de fast-food sans grand intérêt et les restaurants familiaux classiques croulent sous les clients. Si vous avez une superbe adresse à tester, attendez la fin des vacances pour vous y rendre ! Adaptez-vous, soyez patient et prévoyez des plans de secours pour éviter les longues files d’attente.
  • Vivre le passage à la nouvelle année dans un temple ou sanctuaire. Il est bien sûr possible de faire la fête dans les rues des grands quartiers ou en club dans une soirée thématique, mais ce n’est pas vraiment ce que je recommande car, quitte à être au Japon, autant vivre cela de manière unique plutôt qu’une énième fête comme on en fait partout. Surtout, la fête n’est généralement pas incroyable, loin des scènes de liesse que l’on peut voir dans d’autres pays. Les temples et sanctuaires vous accueillent dans une ambiance solennelle, spirituelle et contemplative pour le passage à la nouvelle année. Les cloches résonnent 108 fois pour chasser les désirs terrestres, et on se réchauffe avec les stands de nourriture qui créent une belle animation. Dans certains petits temples et sanctuaires, de l’amazake (boisson japonaise sucrée souvent réalisée à partir des restes de riz ayant servi à faire du sake) ou encore des mochi sont offerts gratuitement aux visiteurs. Une manière de vivre le Nouvel An différemment, à la japonaise.
  • Apprécier le premier lever de soleil de l’année devant un superbe paysage. Rien de tel que de commencer l’année en admirant le premier lever de soleil (hatsuhinode) dans un cadre naturel exceptionnel. C’est un moment empreint de spiritualité et de renouveau, qui vous invite à accueillir la nouvelle année avec optimisme… et souvent du monde autour de vous ! Idéalement, on fait nuit blanche jusqu’au lever du soleil, mais vous pouvez sinon juste vous lever tôt et vous rendre à un observatoire proposant une jolie vue.
  • Passer le Nouvel An sous la neige. Avec ses nombreuses régions enneigées, le Japon peut offrir un passage à la nouvelle année inoubliable au cœur des montagnes. L’idéal est de réserver un beau ryokan et ainsi de se plonger dans un onsen de grand brigand ! Les festivités laissent alors place à la contemplation et à un Nouvel An dans le calme et la magie du Japon sous la neige.
  • Profiter de la belle ambiance des sanctuaires pour hatsumode, la première visite au sanctuaire de l’année. Durant les 3-4 premiers jours de l’année, les sanctuaires sont en effervescence. Vous y croiserez des familles venues faire leur première prière de l’année, tirer leur papier divinatoire omikuji, et se réchauffer autour des stands de nourriture proposant des spécialités hivernales. Quelques spectacles et festivals ont lieu dans certains endroits.
  • Assister aux dezomeshiki, les parades de pompiers. Les festivités se prolongent au-delà des premiers jours avec des événements singuliers comme les dezomeshiki, les parades de pompiers qui réservent toujours un beau spectacle. Le 6 janvier, les pompiers défilent à travers le pays dans une parade spectaculaire remontant à l’époque d’Edo. On y admire des acrobaties impressionnantes sur des échelles, un hommage aux anciennes techniques utilisées pour surveiller les incendies dans une capitale sujette aux ravages des flammes.
  • Se prendre au jeu des fukubukuro, les sacs de chance. À l’instar des temples et sanctuaires, les centres commerciaux se transforment eux aussi en lieux de fête pour le Nouvel An. Les 3 premiers jours de l’année, ils sont complètement bondés. On y fait son premier achat de l’année, on profite des fukubukuro, ces sacs de chance remplis de surprises à prix réduit, ou on participe aux loteries, très populaires à cette période, rappelant les omikuji. Des danses du lion égayent souvent les galeries marchandes, rappelant que les centres commerciaux sont de véritables temples du shopping.

LES ENDROITS OÙ PASSER LE NOUVEL AN AU JAPON

Il est très facile de trouver un endroit où passer le Nouvel An au Japon : avec d’innombrables temples et sanctuaires qui se dressent partout à travers le pays, on a l’embarras du choix ! Les plus grands proposent une fête plus importante mais avec beaucoup de monde, tandis que les petits lieux locaux réservent une belle ambiance chaleureuse. Je vous présente tout de même quelques idées de 12 lieux célèbres et importants où vivre les festivités :

  • Le sanctuaire Hokkaido-jingu à Sapporo (préfecture de Hokkaido)
    Sanctuaire le plus important de l’île de Hokkaido, cet endroit accueille chaque année une immense foule venue faire sa première prière de l’année. Des animations et stands de nourriture sont présents et les lieux restent ouverts la nuit.
  • Le sanctuaire Shiogama-jinja à Shiogama (préfecture de Fukushima)
    Le tout début de l’année commence par une douche froide dans le festival de ce sanctuaire où des jeunes s’aspergent d’eau froide et boueuse pour espérer la santé, la prospérité et de bonnes récoltes. Ce lieu est situé juste à côté de Matsushima, l’une des 3 plus célèbres vues du Japon, offrant un joli combo pour apprécier le premier lever du soleil.
  • Le sanctuaire Yasukuni-jinja à Tokyo
    Ce célèbre sanctuaire de Tokyo est très prisé pour la première prière de l’année. Durant les premiers jours de janvier, différents événements sont proposés aux visiteurs, tels que des spectacles traditionnels, des danses du lion, ou encore la présence de stands de nourriture.
  • Le temple Kawasaki Daishi à Kawasaki (préfecture de Kanagawa)
    Ici, les festivités commencent dès le dernier jour de l’année avec l’Osamefuda Otakiage Horaku, où talismans et omamori sont brûlés en signe de gratitude. À minuit, les cloches du Joya no Kane marquent le début de l’année et des rituels de purification. Des milliers de visiteurs viennent y prier, attirés par l’atmosphère vibrante et les cérémonies sacrées qui promettent bénédictions et renouveau. Les stands de nourriture sont en nombre.
  • Le sanctuaire Toyokawa Inari-jinja à Toyokawa (préfecture d’Aichi)
    Le 31 décembre, célébrités et artistes se retrouvent au sanctuaire Toyokawa Inari-jinja pour prier et espérer du succès dans l’année à venir. Cette tradition, largement médiatisée, renforce sa renommée. Autrefois fréquenté par des seigneurs de guerre en quête de victoires, il attire aujourd’hui des foules recherchant prospérité et réussite professionnelle pour l’année à venir. C’est par ailleurs l’un des 3 plus importants sanctuaires Inari du Japon.
  • Le sanctuaire Chiyoho Inari-jinja (préfecture de Gifu)
    Le sanctuaire Chiyoho Inari-jinja est chaque année prisé par de nombreux visiteurs pour la première prière de l’année. En plus des classiques yatai, ce sont les stands de spécialités locales (notamment les brochettes panées kushikatsu) qui attirent toute l’attention dans une ambiance à la bonne franquette les 4 premiers jours de l’année.
  • Le sanctuaire Inaba-jinja à Gifu (préfecture de Gifu)
    Ce sanctuaire accueille chaque année de nombreux visiteurs pour célébrer le Nouvel An. Il offre une atmosphère festive, animée par des yatai proposant de nombreuses spécialités et la présence de nombreux jeunes, notamment des groupes de yanki, les voyous japonais.
  • Le sanctuaire Shimogamo-jinja à Kyoto
    Au cœur de la forêt de Tadasu-no-Mori, le sanctuaire Shimogamo-jinja est l’un des plus anciens de Kyoto et constitue un lieu prisé pour hatsumode. Les visiteurs suivent un chemin bordé de yatai colorés avant de rejoindre l’enceinte principale, marquée par la chaleur réconfortante d’un grand feu de purification. À l’intérieur, 12 autels dédiés aux animaux du zodiaque lunaire guident chacun vers son lieu de prière. Les festivités débutent ainsi dans une atmosphère vibrante, tandis que les omikuji trempés dans l’eau sacrée révèlent les prédictions de l’année. 
  • Le jardin Korakuen à Okayama (préfecture d’Okayama)
    Les premiers jours de l’année, le célèbre jardin Koraku-en, l’un des 3 plus célèbres jardins du Japon, propose diverses animations culturelles, telles que des concerts de musique traditionnelle, des cérémonies du thé, etc. Le jour de l’An, le jardin est d’ailleurs ouvert gratuitement au public.
  • Le sanctuaire Gokoku-jinja à Hiroshima (préfecture de Hiroshima)
    Pour faire sa première prière de l’année au Nouvel An, le sanctuaire Gokuku-jinja est le plus fréquenté et animé de la ville de Hiroshima. On profite de nombreux yatai pour se réchauffer les papilles du matin au soir, juste au pied de l’un des plus célèbres châteaux japonais.
  • Le sanctuaire Kirishima-jingu à Kirishima (préfecture de Kagoshima)
    Lorsque les 108 coups sonnent pour marquer la nouvelle année, ce sont les taiko du sanctuaire Kirishima-jingu qui prennent le relais et offrent un joli spectacle de 2 heures. Les 9 musiciens du soir ont la particularité de porter un masque de démon. De quoi commencer l’année en faisant face à ses vieux démons !
  • Le château de Shuri à Naha (préfecture d’Okinawa)
    Si la météo diffère de celle du reste du pays, l’archipel d’Okinawa célèbre également le Nouvel An. Au parc du château de Shuri, des cérémonies, de la musique traditionnelle et des spectacles de danse sont proposés au public durant les 3 premiers jours de l’année, mettant à l’honneur la culture de l’ancien royaume de Ryukyu que constituait Okinawa avant son annexion au Japon en 1879.

VOYAGER POUR LE NOUVEL AN AU JAPON : BONNE OU MAUVAISE IDÉE ?

Avec ses festivités qui se vivent essentiellement en famille dans les foyers, ses jours de fermeture exceptionnelle pour les vacances, et ses autoroutes et trains bondés, le Nouvel An n’est clairement pas une période à laquelle on pense en premier lorsque l’on envisage un voyage au Japon. Les réservations et déplacements sont difficiles, et ce n’est pas une grande fête euphorique qui nous attend. Néanmoins, c’est justement l’occasion de vivre un Nouvel An unique, totalement différent de nos habitudes, dans une ambiance beaucoup plus sobre, mais qui reste chaleureuse et surtout spirituelle et contemplative. Les temples et sanctuaires deviennent des lieux de vie animés et offrent une belle opportunité de les visiter autrement et de participer à l’effervescence japonaise autour des premières expériences de l’année. Et puis, débuter l’année au Japon, c’est aussi un beau symbole !

J’espère que cet article vous aura permis d’en savoir plus sur les traditions et la manière de vivre le Nouvel An au Japon, une période qui offre bien plus que ce que l’on imagine. N’hésitez pas à partager vos expériences si vous avez eu la chance de vivre cette fête au Japon, et pour encore plus de découvertes hivernales, vous pouvez consulter mes articles sur les lieux où voir les illuminations d’hiver et les spécialités d’hiver à goûter au Japon.

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