Que faire à Gujo : un lieu pittoresque au cœur de Gifu
Que faire à Gujo : un lieu pittoresque au cœur de Gifu

Que faire à Gujo ?

Située au beau milieu de la préfecture de Gifu, la ville de Gujo est un coin que j’affectionne tout particulièrement. Dans l’ombre des endroits célèbres de la région qui sont déjà très prisés, tels que Takayama, Shirakawa-go, ou Gero Onsen, Gujo constitue une destination idéale lors d’un road trip dans les Alpes japonaises, parfaitement située au centre de Gifu, offrant ainsi une escale idéale entre Kanazawa et Nagoya.

On connaît essentiellement Gujo pour sa danse Gujo Odori, l’une des 3 plus célèbres danses du pays pour O-Bon, la fête des ancêtres. Chaque année durant l’été japonais, le village de Gujo Hachiman vibre au rythme de nombreux événements mettant en valeur cette danse fascinante. De fait, la ville attire de nombreux visiteurs en juillet et en août, mais reste relativement calme le reste de l’année. Pourtant, Gujo ne se résume pas qu’à sa merveilleuse danse, et je vous propose donc de découvrir les endroits à voir à Gujo, un charmant coin de la préfecture de Gifu qui mérite qu’on s’y arrête !

LE VILLAGE HISTORIQUE DE GUJO HACHIMAN

L’attraction principale de Gujo, c’est clairement le village de Gujo Hachiman, un lieu pittoresque qui offre une véritable plongée dans le temps. C’est pour moi l’un des plus beaux villages historiques à visiter au Japon. On s’égare avec plaisir dans ses ruelles charmantes remplies d’excellentes adresses de cafés, restaurants, boutiques et galeries d’art. C’est un endroit animé qui offre beaucoup de visites à faire. Il y a plein de manières de profiter de Gujo Hachiman, et voici justement quelques-unes de mes recommandations :

  • Se balader dans les rues commerçantes historiques du village. Les vieux bâtiments sont superbes, et on y trouve un grand nombre de restaurants, cafés et boutiques. L’allée Yanaka Mizu no Komichi constitue quant à elle un espace piéton agréable au cœur des rues commerçantes.
  • S’aventurer dans l’allée Igawa Komichi, un petit chemin bordé par un canal qui mène à la rivière. On peut y nourrir des carpes koi et croiser des locaux qui viennent régulièrement y laver leurs fruits et légumes.
  • Parcourir les 4 principaux ponts du village : Shimizu-bashi, Miyagase-bashi, Shinbashi et Gakko-bashi. Ils permettent d’apprécier différentes vues spectaculaires sur la rivière et les vieux bâtiments.
  • Se régaler dans les excellents cafés et restaurants de Gujo Hachiman. Le village regorge de bonnes adresses et de petites pépites cachées : il est limite presque difficile de tomber sur un mauvais endroit ! Pour déjeuner, le délicieux café Mi Kimama offre une bonne franquette que les forbans aiment, le restaurant Marumitsu est tenu par une dame adorable, et le café Ebanataw régale les amateurs de curry japonais. Pour des douceurs sucrées, le salon de thé Sogi-an réserve un cadre poétique traditionnel, la boutique Dango Chaya propose une belle ambiance pour déguster des dango, et le café Harmony Hotori est célèbre pour son kakigori, la glace râpée japonaise.
  • Participer à un atelier de sample food à Sample Kobo. En 30 minutes, on peut réaliser un faux plat en résine à l’image des fameux plats que l’on voit souvent en vitrine devant les restaurants au Japon. L’expérience coûte entre 1,500 et 3,000 yens (10-20€) selon la création souhaitée et la réservation n’est pas nécessaire.
  • Profiter des différentes galeries d’art du village. Par exemple, le musée Saito est un petit espace accessible gratuitement, le Kokoro no Mori Museum est une galerie très mignonne, et Takara Gallery Workroom propose un atelier pour confectionner des petites serviettes tenugui.
  • Visiter le musée Gujo Hachiman Hakurankan, qui propose des spectacles de danse Gujo Odori chaque jour à 11h, 12h, 13h, 14h et 15h durant environ 15 minutes. C’est l’occasion de bénéficier d’un aperçu de cette danse mythique tout au long de l’année, même en dehors de la période estivale.
  • Se rendre au temple Daijo-ji, un petit espace de verdure un peu secret avec une jolie porte d’entrée qui offre un beau moment de calme, juste au bord de la rivière.

LE TEMPLE JIONZEN-JI

Véritable pépite secrète à 5 minutes de marche du centre historique de Gujo Hachiman, le temple Jionzen-ji est l’endroit à visiter absolument lors d’un passage dans la région ! Fondé au XVIe siècle, il possède un magnifique jardin en son enceinte, offrant une promenade onirique à toutes les saisons. On s’assied sur les tatami et on se pose pour contempler le merveilleux paysage. L’entrée coûte 500 yens (3€) et le spectacle proposé est clairement au niveau de celui de célèbres temples à Kyoto ou ailleurs. Surtout, c’est un lieu méconnu qui invite à une contemplation calme et discrète.

LE CHÂTEAU DE GUJO HACHIMAN

Situé à une vingtaine de minutes à pied du centre historique, le château de Gujo Hachiman trône fièrement sur les hauteurs de la ville. Édifié en 1559, il fut démoli en 1870 suite au passage à l’ère Meiji (1868-1912), durant laquelle bon nombre de domaines féodaux furent détruits dans le but de marquer un véritable coupure avec la période des samurai. En 1933, le château actuel fut reconstruit, devenant alors le plus ancien château japonais reconstruit en bois. Son emplacement au sommet d’une colline lui confère une vue imprenable depuis son observatoire au dernier étage. Les matins brumeux, c’est une véritable mer de nuages qui s’empare des lieux et offre un spectacle digne des plus beaux films du Studio Ghibli.

LA GROTTE D’OTAKI

À 15 minutes de route du centre historique de Gujo Hachiman, la grotte de calcaire d’Otaki réserve une belle visite originale et surprenante. Assez connue pour ses grottes, la région en abrite 2 autres situées à seulement quelques kilomètres : la grotte de calcaire de Jomon et la grotte de calcaire de Miyama. La grotte d’Otaki est la plus grande et importante, proposant un parcours souterrain d’environ 30 minutes, accessible via un petit téléphérique. L’intérieur de la grotte est fascinant, on y trouve même une grande cascade de 30 mètres de haut, des gravures dans la roche et de sinueux chemins ornés de stalactites. L’entrée coûte 1,000 yens (6€) et la visite les vaut clairement, offrant un peu de fraîcheur et des paysages qu’on n’a pas l’habitude de voir au Japon.

En poursuivant la route une vingtaine de minutes en voiture, on arrive au sanctuaire Togakushi-jinja. Bien que très sobre, il jouit d’une atmosphère spirituelle intense, situé en pleine campagne et mettant en valeur un énorme rocher sacré.

KOKINDENJU NO SATO

À 15 minutes de route au nord du centre de Gujo Hachiman, Kokindenju no Sato est lieu totalement méconnu qui invite à profiter d’une charmante pause. Il s’agit d’un espace de verdure qui comprend plusieurs musées, un sanctuaire, un salon de thé et un restaurant. On y trouve la villa Shinowaki, un bâtiment accessible gratuitement, où l’on peut se poser et apprécier le paysage qui est particulièrement superbe durant l’automne japonais avec ses nombreux érables.

En plein cœur des lieux, le restaurant Momochidori propose une cuisine gastronomique française au milieu d’une belle nature. Plus anecdotique, le musée de la littérature waka est très difficile à appréhender si l’on n’a pas un niveau de japonais expert, ce qui est dommage car l’idée de mettre en valeur les poèmes japonais waka est intéressante. Enfin, le sanctuaire Myoken-jinja réserve quant à lui une jolie ambiance mystique et invite chaque année à la contemplation au printemps avec une allée de cerisiers alignés juste devant le torii qui marque l’entrée des lieux.

LES CHUTES D’AMIDAGATAKI

Accessibles en 40 minutes de route au Nord depuis le village historique de Gujo Hachiman, les chutes d’Amidagataki plongent les visiteurs dans une nature intense et luxuriante. Cette cascade de 60 mètres de haut est connue pour l’une des 100 plus belles chutes du Japon et réserve un spectacle évolutif au fil des saisons. Au printemps, la verdure vivifiante fait resplendir les lieux, en été, on vient s’y rafraîchir et déguster des nagashi somen, grande spécialité d’été, au restaurant Amidagataki Nagashi Somen, en automne, c’est un tourbillon de couleurs chaudes qui s’empare des lieux, tandis qu’en hiver, la cascade gèle, figeant sa beauté dans la plus grande sobriété.

À seulement 5 minutes de route, la station de ski Winghills Shirotori est une destination populaire en hiver, bénéficiant de neiges abondantes à 1 350 mètres d’altitude. La saison du ski s’y tient généralement de début décembre à fin mars. En bas des pistes, le ryokan Manten no Yado est un établissement haut de gamme qui propose des superbes chambres disposant toutes d’un onsen en extérieur. On peut également barboter dans un grand rotenburo public en pleine nature. La cuisine du ryokan est vraiment excellente. Une belle adresse dans la région qui reste accessible toute l’année, même en dehors de la saison du ski.

LE SANCTUAIRE HAKUSAN CHUKYO-JINJA

Toujours plus au nord de Gujo, le sanctuaire Hakusan Chukyo-jinja est lieu spirituel qui baigne dans une atmosphère mystique extraordinaire. Niché au cœur d’une forêt dense de plus de 150 immenses cèdres en contre-haut de la rivière, c’est un endroit majestueux qui mérite pleinement la visite, évoquant les plus beaux décors des films du studio Ghibli. Pour les plus courageux, un chemin de randonnée d’environ 2 heures permet de découvrir Itoshiro no Osugi, un cèdre géant sacré, mais la simple visite du sanctuaire suffit amplement.

LES AUTRES ENDROITS À VOIR À GUJO

Je viens de vous présenter les endroits principaux à découvrir dans la ville de Gujo, mais il en existe encore bien d’autres, notamment des lieux saisonniers qui s’apprécient particulièrement à certaines périodes de l’année en fonction des floraisons. Voici par exemple quelques lieux qui peuvent également constituer d’agréables visites à Gujo :

  • Kunita-ke no Shibazakura, un jardin privé de shibazakura (cerisiers-pelouse), accessible gratuitement, qui offre chaque année des vues chatoyantes et photogéniques de fin avril à début mai. Sinon, Aioi no Shibazakura est une alternative beaucoup plus petite et secrète, accessible à seulement 15 minutes du centre historique de Gujo Hachiman.
  • Le plateau de Hirugano Kogen, qui propose un éventail d’activités ludiques pour les locaux tout au long de l’année, mais qui se sublime au début de l’automne durant la saison des kochias, qui s’enflamment d’un rouge intense de fin septembre à mi-octobre.
  • Le sanctuaire Nagataki Hakusan-jinja, un haut lieu spirituel qui est à l’origine de tous les sanctuaires Hakusan du pays, dédiés à la divinité de la montagne éponyme. Il abrite en son enceinte une galerie de statues bouddhiques.
  • Le temple Keisho-ji, assez petit mais vibrant au rythme des saisons, avec la floraison de ses cerisiers mi-avril, ses pivoines de fin avril à début mai, ses hortensias de mi-juin à début juillet, ou encore ses clochettes fuurin disposées en juillet et août.
  • Le sanctuaire Hoshinomiya-jinja, qui invite à découvrir une ambiance mystérieuse en pleine nature, situé juste à côté de la cascade Yatogafuchi et son eau d’un bleu profond et envoûtant.

LES SPÉCIALITÉS DE GUJO

La ville de Gujo ne manque évidemment pas de spécialités culinaires pour satisfaire aussi bien les fins gourmets que les palais de Dobermann ! Dans le centre historique de Gujo Hachiman, on trouve plein d’excellents restaurants, invitant souvent à se délecter d’une ambiance authentique et à la bonne franquette. Dans le reste de la ville, formé essentiellement de montagnes et de petits coins isolés, on déniche également des petites pépites, même si ça demande un peu plus de recherches !

Si la préfecture de Gifu est riche en spécialités locales, la ville de Gujo est située en plein cœur de la région et forme donc un lieu privilégié pour goûter à la cuisine de Gifu. Entre montagnes et rivières, les produits de Gujo sont sans surprise des légumes, de la viande et des poissons d’eau douce. Voici par exemple une liste de quelques spécialités à goûter à Gujo :

  • Ayu : grande spécialité de toute la préfecture de Gifu, l’ayu est un poisson de rivière semblable à une petite truite japonaise. Il peut être cuisiné de différentes manières, et certaines adresses sont spécialisées dans la préparation de ce poisson, comme par exemple le restaurant Daihachi.
  • Keichan : plat de poulet local qui est une spécialité de Gero Onsen et Gujo Hachiman. Le poulet est mariné dans du miso, puis sauté en compagnie de chou. Pour en goûter un très bon, je vous recommande le restaurant Izumisaka, tenu par des gens adorables et chaleureux.
  • Tsukemono steak : spécialité de la région de Gujo qui met en avant les tsukemono, les légumes saumurés (souvent du radis ou du chou) qui sont ordinairement en accompagnement dans la cuisine japonaise. Ici, ils sont au centre du plat, cuits comme un steak, assaisonnés avec du miso ou de la sauce soja, puis généralement recouverts d’une omelette.
  • Tsukemono misoni : une version riche et épaisse du tsukemono steak, mijoté dans de la sauce miso avec des sardines séchées. Un plat d’hiver qui était autrefois facile à préparer, nutritif et permettait de tenir bien chaud.
  • Hoba misoyaki : une mixture de miso avec des légumes et/ou de la viande qui mijote à feu doux sur une feuille de magnolia. On retrouve notamment cette spécialité dans la cuisine kaiseki servie dans les ryokan. À Gujo Hachiman, le restaurant Shinbashi-tei est une adresse incontournable pour en déguster.
  • Gujo yakisoba : des nouilles sautées yakisoba qui ont la particularité ici d’être particulièrement croustillantes. Le restaurant Marumitsu est une adresse idéale pour s’y essayer.
  • Okumino curry : une recette locale de curry japonais utilisant notamment du miso de Gujo. On peut retrouver ce curry sous diverses variantes, comme par exemple du curry blanc, mais il n’est proposé que dans une douzaine d’établissements, comme par exemple le restaurant Kazamidori.
  • Unagi : plat incontournable à déguster au Japon, l’unagi est l’anguille grillée à la japonaise. Étant un poisson de rivière, c’est un plat apprécié dans la région qui compte de bonnes adresses, comme par exemple le restaurant Uotora qui est l’un des plus prisés de Gujo Hachiman.
  • Gibier : la ville de Gujo possédant de grandes étendues de forêts et montagnes, le gibier est une spécialité incontournable de la région, notamment le cerf et le sanglier. Le restaurant Bistro Reijiro est une excellente adresse pour y goûter, proposant une délicieuse cuisine japonaise d’inspiration occidentale.
  • Hida-gyu : le bœuf de Hida, l’un des plus prestigieux du pays. C’est un mets d’exception que l’on trouve beaucoup autour de la ville de Takayama, mais qui est également très présent à Gujo. Le restaurant Yakiniku Kahan est particulièrement délicieux.

LES FESTIVALS À GUJO

Comme partout au Japon, la ville de Gujo se meut au fil des mois à travers de nombreux événements qui entretiennent l’animation et les liens entre les habitants. Le centre historique de Gujo Hachiman est extrêmement réputé et prisé durant l’été pour sa danse Gujo Odori, mais on peut également profiter de festivals tout au long de l’année ! Pour vous le démontrer, voici une liste de 10 festivals à voir à Gujo :

  • 6 janvier : Muika Matsuri
    Au tout début de l’année, le sanctuaire Nagataki Hakusan-jinja devient le théâtre d’un rituel millénaire impressionnant, voyant des jeunes hommes se hisser jusqu’au plafond pour attraper des décorations florales talismaniques.
  • 20 janvier et 5 février : Gujo Honzome Koinobori Kanzarashi
    Le Gujo Honzome est une technique traditionnelle de teinture à l’indigo qui existe depuis plus de 400 ans. Cette tradition hivernale consiste à laver d’énormes koinobori (les carpes flottantes typiques de la Golden Week) dans l’eau claire et froide de la rivière. La démonstration a lieu à 2 dates précises : le 20 janvier et le 5 février, correspondant au début et à la fin de la période de grand froid appelée daikan dans l’ancien calendrier japonais.
  • 3e week-end d’avril : Gujo Hachiman Haru Matsuri
    Alors que la saison des cerisiers est encore en plein dans son œuvre, Gujo Hachiman invite à profiter d’une belle ferveur printanière avec ce festival qui consiste en des défilés de mikoshi, des représentations de kagura dans 3 sanctuaires différents, et des danses du lion.
  • 13-15 août : Shirotori Tetsuya Odori
    Alors que tout le monde n’a d’yeux que pour la merveilleuse danse Gujo Odori, le petit village d’à côté, Shirotori, propose lui aussi chaque année un festival extraordinaire avec sa danse Shirotori Odori, qui se distingue par la rapidité de ses mouvements. De début juillet à fin septembre, de nombreux événements ont lieu de 20h à 22h ou 23h, mais c’est du 13 au 15 août que tout le village est en transe avec une fête qui se poursuit jusqu’à 4h du matin. Un festival totalement méconnu qui offre une version encore plus locale que le Gujo Tetsuya Odori.
  • 13-16 août : Gujo Tetsuya Odori
    À Gujo Hachiman, les nuits estivales prennent des airs de conte féerique et merveilleux. Tout l’été, des danses ont lieu en soirée mais, durant la période d’O-Bon, elles se déroulent tout au long de la nuit, de 20 heures à 5 heures du matin. Tout le village danse sans jamais s’arrêter, et chacun est invité à participer à cette communion fantastique. L’idéal est de revêtir un yukata et des geta (chaussures traditionnelles) afin de se fondre pleinement dans l’ambiance.
  • 2e week-end de septembre : Kanomizu no Kake Odori
    Un festival très local organisé chaque année depuis plus de 300 ans au sanctuaire Kanomizu Hakusan-jinja dans le but de célébrer les récoltes à venir. Des danses sont proposées dans l’enceinte de ce sanctuaire situé dans une zone assez calme et isolée, apportant un peu d’animation durant un week-end.
  • Mi-septembre : Shoku no Saiten
    Une petite fête gastronomique qui invite chaque année à déguster de la cuisine de rue locale dans la bonne humeur, avec quelques petits spectacles proposés sur scène.
  • 4e week-end de septembre : Shirotori-jinja Aki Matsuri
    Fin septembre, le sanctuaire Shirotori-jinja accueille un petit festival local qui consiste en quelques danses et représentations théâtrales dans le but de remercier les divinités de l’abondance des récoltes.
  • 1er dimanche de novembre : Gujo Hachiman Furusato Matsuri
    Une petite fête locale qui voit les charmantes ruelles historiques du village de Gujo Hachiman s’animer de 10h à 15h, avec des concerts, de la danse et des stands de nourriture.
  • De début à mi-novembre : Gujo Hachiman-jo Momiji Matsuri
    Le festival des feuilles d’érable du château de Gujo Hachiman, qui propose chaque année de jolies illuminations nocturnes d’automne, ainsi que des spectacles de samurai et de taiko le week-end.

J’espère que cet article vous permettra de mieux profiter de votre passage dans la ville de Gujo. Beaucoup ne s’y arrêtent que pour la demi-journée ou pour son festival de danse l’été, mais Gujo a énormément de belles choses à offrir, donc n’hésitez pas à y passer du temps ! En voyage, on souhaite forcément rentabiliser son temps à visitant un maximum de coins, mais je recommande toujours d’accepter de voir moins de destinations afin de mieux profiter de chacune ! Pour encore plus de découvertes, n’hésitez pas à consulter mes autres articles sur les endroits à voir à Chichibu et sur Bizen et Setouchi, les trésors méconnus d’Okayama !

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  1. Le Dragon des Batignolles
    16 novembre 2024

    Article intéressant.
    Ça renforce mon intérêt pour les châteaux et les Alpes Japonaise.
    Et je vois des trains rapide depuis Nagoya !