Hirosaki, la charmante ville-château d’Aomori
Située dans la préfecture d’Aomori, au nord du Japon, la ville de Hirosaki est une ancienne cité féodale du clan Tsugaru. Dès le début du XVIIe siècle, elle s’est imposée comme un centre politique, économique et culturel majeur dans la région. Même si la préfecture lui a préféré Aomori comme chef-lieu en 1871, Hirosaki conserve un rôle central sur le plan culturel et éducatif, accueillant notamment la première université du département, fondée en 1949. Préservée des destructions de la Seconde Guerre mondiale, la ville offre aujourd’hui un patrimoine architectural remarquable, où constructions de l’époque d’Edo (1603-1868) côtoient élégantes bâtisses d’inspiration occidentale des ères Meiji (1868-1912) et Taisho (1912-1926). Surnommée « la ville des châteaux, des cerisiers en fleur et des pommes », elle produit à elle seule près d’un quart des pommes du Japon. Je vous propose donc aujourd’hui de partir à la découverte des charmes de Hirosaki, une ville qui a en réalité bien plus à offrir qu’un château, des cerisiers et des pommes !
Le château de Hirosaki



Emblème incontournable de la ville, le château de Hirosaki est l’un des 12 derniers châteaux japonais ayant conservé leur donjon original. Sa construction débuta dès 1603 sous l’impulsion de Tsugaru Tamenobu, fondateur du clan Tsugaru, et fut achevée en 1611 par son fils Nobuhira. À l’origine, il possédait un imposant donjon de 5 étages, mais en 1627, la foudre frappa un dépôt de poudre à canon, détruisant la tour principale ainsi qu’une grande partie des fortifications. Durant près de deux siècles, Hirosaki resta dépourvue de son symbole, jusqu’à la reconstruction d’un nouveau donjon en 1810-1811 : plus petit, trapu, mais remarquablement conservé jusqu’à aujourd’hui. Étendu sur 49 hectares, le domaine est protégé par trois douves concentriques, d’imposants remparts de terre, ainsi que plusieurs portes fortifiées et tours de garde (yagura) d’origine.
Contrairement à bien d’autres, le château de Hirosaki n’a jamais été démantelé : même durant l’ère Meiji (1868-1912), son utilisation en caserne militaire l’a préservé d’une destruction commune à beaucoup de forteresses japonaises, à une période où le gouvernement voulait marquer une véritable coupure avec l’époque féodale dominée par les samurai. Entre 2015 et 2025, le donjon fut temporairement déplacé de 70 mètres, permettant une restauration audacieuse des murs de pierre qui le soutiennent, une prouesse technique saluée à travers tout le pays.
Le château de Hirosaki est célèbre pour ses paysages évoluant au fil des saisons du Japon, notamment durant les deux temps forts que sont la floraison des cerisiers de mi à fin avril et les couleurs d’automne début novembre. Dès 1903, plusieurs centaines de cerisiers furent plantés dans le parc du château, et aujourd’hui ce sont environ 2600 sakura de multiples variétés qui dessinent des tunnels fleuris et tapissent les douves de leurs pétales roses. En automne, des illuminations nocturnes créent une atmosphère magique ineffable dont on peut profiter quelques semaines avant l’arrivée des couleurs d’automne à Tokyo.
Tsugaru-han Neputa Mura


En plus de son château, la ville de Hirosaki est connue pour son festival Neputa Matsuri, l’un des grands festivals d’été du Tohoku qui se tient chaque année au début du mois d’août. La particularité de cet événement, ce sont ses chars-lanternes en forme d’éventails (Ogi Neputa) qui paradent à travers la ville. Pour ceux qui ne peuvent assister au festival en été, Tsugaru-han Neputa Mura est un musée vivant consacré au Neputa Matsuri ainsi qu’aux arts populaires de la région. Plusieurs véritables chars y sont exposés en permanence, notamment un impressionnant éventail de 10 mètres de haut qui a participé au défilé national de 1977. Les visiteurs peuvent entrer à l’intérieur de ces immenses structures de papier afin d’observer leur ossature en bois. Des démonstrations musicales recréent l’atmosphère du festival, et des spectacles de tsugaru-jamisen (shamisen de la région) sont proposés quotidiennement.
Par ailleurs, des artisans locaux animent plusieurs ateliers d’artisanat typique de la région : peinture de poupées kokeshi, fabrication de toupies, initiation à la laque tsugaru-nuri, ou encore à la broderie kogin-zashi. C’est un bel endroit pour découvrir les particularités qui font la richesse de cette région au nord du Japon.
Le centre de Hirosaki
La ville de Hirosaki est particulièrement appréciée pour ses cafés rétro à l’atmosphère empreinte de nostalgie, en particulier dans le centre historique, tout autour du parc du château. En flânant dans les ruelles, on tombe facilement sous le charme de ces établissements figés dans le temps, où flotte un doux parfum d’autrefois. C’est un véritable paradis des kissaten, les cafés rétro japonais. N’hésitez donc pas à flâner et vous laisser tenter par des pauses gourmandes d’un autre temps. Parmi les nombreuses adresses à découvrir, il y a par exemple le café Buruman, qui propose des douceurs maison dans une ambiance élégante, le café Rubian et ses superbes vitraux, ou encore le café Rengatei et ses plats à la bonne franquette.
Le centre de Hirosaki compte également quelques lieux à visiter, tels que l’ancienne banque d’Aomori, qui abrite une galerie d’art et un café, l’ancienne bibliothèque de Hirosaki, ouverte gratuitement, ou encore Hirosaki Ninja Yashiki, une ancienne résidence datant de l’époque d’Edo autrefois utilisée par des ninja de la région, qui offre une visite originale mais dont la réservation est obligatoire.
Le jardin Fujita Kinen Teien



Situé juste au sud du parc du château, le jardin Fujita Kinen Teien offre un bel exemple d’un jardin paysager du début du XXe siècle, mêlant harmonieusement esthétique japonaise traditionnelle et influences occidentales. Achevé en 1923, il se divise en deux parties distinctes reliées par une pente abrupte : une partie haute aménagée à l’anglaise, avec une pelouse dégagée, des parterres fleuris et un pavillon octogonal offrant une belle vue sur le mont Iwaki ; en contrebas, un jardin japonais traditionnel centré autour d’un étang, avec cascade artificielle et lanternes de pierre.
On peut s’aventurer dans la villa de la famille Fujita, un bâtiment de style japonais construit en 1921, comportant plusieurs pièces en tatami donnant une vue sur les jardins. Mais l’endroit le plus prisé est le salon de thé Taisho Roman, situé à l’intérieur d’un bâtiment historique de style occidental quant à lui. Avec ses tourelles octogonales, ses vitraux et ses luminaires délicatement conservés depuis 1921, ce lieu plonge immédiatement dans l’ambiance raffinée du Japon des années 1920. On y déguste notamment de délicieuses tartes aux pommes artisanales ou du curry japonais aux pommes, le tout avec vue sur les jardins.
Le jardin Fujita Kinen Teien se visite en toutes saisons, proposant la floraison de ses cerisiers et iris et au printemps, une fraîcheur verdoyante en été, les couleurs flamboyantes de ses momiji en automne et une atmosphère paisible et immaculée de Japon sous la neige en hiver.
Hirosaki Bukeyashiki


Au nord du parc du château s’étend l’ancien quartier résidentiel des samurai de Hirosaki, que l’on appelle aujourd’hui Hirosaki Bukeyashiki. Bien plus modeste que des sites célèbres comme le quartier historique de Kakunodate, il ne reste ici qu’un petit ensemble de maisons préservées : ce n’est clairement pas un lieu incontournable, mais cela offre une petite balade agréable pour qui s’intéresse à l’histoire locale et recherche un moment de calme. Derrière les haies discrètes d’un quartier désormais résidentiel, 4 anciennes demeures de samurai sont ouvertes gratuitement au public : les maisons Umeda-ke, Ito-ke, Iwata-ke et Sasamori-ke, autrefois occupées par des vassaux du clan Tsugaru. Chacune possède son petit jardin, sa porte en bois couverte de tuiles et son intérieur épuré. En entrant, on découvre un quotidien frugal : tatami usés, alcôves dépouillées, foyers simples… La maison Ito se distingue par une taille un peu plus grande et quelques pièces supplémentaires, vestiges du statut particulier de l’un de ses occupants, médecin du seigneur Tsugaru. À proximité, la maison Ishiba-ke complète également la visite. Construite à la fin de l’époque d’Edo, elle appartenait non pas à un samurai, mais à une famille de marchands prospères. Toujours habitée par les descendants, cette maison en bois sombre fait aujourd’hui office de boutique et de tout petit musée.
Ce quartier n’est ps vraiment une attraction touristique en soi, car il est surtout résidentiel et les maisons se visitent en seulement quelques minutes, mais il réserve une petite balade anodine au milieu de maisons d’un autre temps.
Le temple Saisho-in


À 20 minutes à pied du château, le temple Saisho-in se distingue par sa remarquable pagode à 5 étages, considérée comme l’une des plus belles de la région du Tohoku. Construite en 1667, cette pagode de 31,2 mètres de haut a été érigée pour apaiser les âmes de tous ceux tombés lors des guerres d’unification du clan Tsugaru, qu’ils soient ennemis ou alliés. Entièrement bâtie sans clou, selon les techniques traditionnelles de l’époque d’Edo, elle témoigne du savoir-faire des charpentiers d’autrefois. Posée au milieu des cryptomerias, la pagode s’élève avec légèreté, coiffée à son sommet d’un épi doré (sorin) qui capte la lumière. Le temple abrite aussi une grande statue de Bouddha et une cloche de la paix, et il est collé à un sanctuaire, offrant une vue assez originale, combinant le torii du sanctuaire et le bâtiment du temple.
Le sanctuaire Iwakiyama-jinja



À 30 minutes de route du centre de Hirosaki, le sanctuaire Iwakiyama-jinja est dédié au mont Iwaki, la montagne sacrée qui domine la région. Un premier sanctuaire aurait été fondé en 780 au sommet du mont, mais c’est au début de l’époque d’Edo que le sanctuaire principal a été établi à son pied, avec le soutien actif du clan Tsugaru. Les seigneurs de Hirosaki lui vouaient une grande dévotion, priant pour la prospérité de leurs terres et la protection de leurs gens. Le sanctuaire que l’on visite aujourd’hui, niché dans une forêt au sud de la montagne, date en grande partie de 1694. On y découvre un impressionnant portail à deux étages et un pavillon principal richement sculpté. Le bois est orné de motifs floraux, de dragons et de détails peints en couleurs vives. L’allée bordée de grands cèdres centenaires renforce l’atmosphère solennelle du site. Chaque année, autour du 22 septembre, a lieu l’oyama-sankei, le grand pèlerinage du mont Iwaki. Des milliers de personnes en habits traditionnels entament l’ascension de la montagne en portant de longs étendards colorés, au rythme des flûtes et taiko. Cette montée au lever du soleil constitue un acte de purification et de prière pour de bonnes récoltes.
Juste à côté du sanctuaire Iwakiyama-jinja, on trouve le ryokan Asobe no Mori Iwakisou, une jolie auberge au pied du mont Iwaki. Il propose des chambres modernes et confortables, certaines avec vue sur la montagne. On y vient surtout pour ses bains en bois de hiba, une essence locale réputée pour son parfum apaisant. Les rotenburo jouissent d’une belle verdure aux alentours. Le ryokan propose chaque soir des spectacles de shamisen avec les explications du maître, et on peut, en option, profiter d’une cuisine gastronomique servie directement par les chefs au comptoir.
Le jardin Zuiraku-en
Très peu connu des voyageurs (et même des locaux), le jardin Zuiraku-en est un beau havre de paix à 15 minutes de route du centre de Hirosaki. Il s’agit d’un jardin sec (karesansui) qui entoure un élégant pavillon de style samurai, construit en 1839. On y découvre une cascade sèche de pierres, des collines miniatures recouvertes de mousse, des rochers soigneusement disposés, ainsi que des lanternes de pierre et des pins taillés avec soin. Tout invite à la contemplation. L’endroit est ouvert au public du 20 avril au 20 novembre, fermant ses portes durant l’hiver japonais.
Bunako, un atelier d’artisanat très original


Installé dans une ancienne école primaire, Bunako est un atelier d’artisanat qui propose une immersion passionnante dans l’art du travail du hêtre japonais, un savoir-faire original né à Hirosaki dans les années 1950, la préfecture d’Aomori étant la région abritant le plus de hêtres au Japon. On y découvre une technique étonnante qui consiste à transformer le bois en rubans d’un millimètre d’épaisseur, enroulés en spirale, puis façonnés à la main pour créer des objets aux lignes épurées et aux surfaces douces. Lors de la visite, on peut observer les artisans à l’œuvre, et même participer à un atelier pour créer sa propre pièce. Une expérience originale, ludique et inspirante que je recommande vivement. L’accès est libre, mais mieux vaut réserver en amont via le site officiel ou la page Instagram de Bunako Nishimeya pour s’assurer des jours d’ouverture.
Bunako se distingue par sa finesse d’exécution et par son approche écologique, qui limite les pertes et révèle les motifs naturels du bois. Bols, assiettes, vases, boîtes, lampes ou enceintes acoustiques : chaque pièce combine fonctionnalité et élégance, avec un design qui s’adapte aussi bien aux intérieurs traditionnels que contemporains. À Hirosaki, certaines lampes Bunako éclairent même des lieux publics, comme le Starbucks du parc du château.
Sur place, on trouve aussi le café Bunaco, où l’on peut faire une pause entouré de meubles et luminaires réalisés sur place. L’ensemble forme une expérience complète, à la fois culturelle, artisanale et sensorielle. Une très belle adresse, à ne pas manquer si l’on s’intéresse à l’artisanat local.
Les spécialités à goûter à Hirosaki



Hirosaki ne se distingue pas seulement par son patrimoine et ses paysages : la ville propose aussi une cuisine locale généreuse et pleine de caractère. Voici donc une liste de quelques spécialités à goûter à Hirosaki :
- Tarte aux pommes
Hirosaki s’est autoproclamée capitale de la tarte aux pommes. Une quarantaine de boulangeries, salons de thé et cafés proposent leur version, avec pâte brisée ou feuilletée, crème, ou sucre brun selon les recettes. Ces tartes sont toujours préparées avec des pommes locales, servies tièdes et souvent accompagnées d’une boisson aux pommes également. Les adresses sont nombreuses, comme par exemple le café Dote no Coffee-ya Manchan. - Tsugaru ramen
Ce ramen régional se distingue par son bouillon à base de niboshi, des petites sardines séchées, qui lui donnent une saveur marine marquée. Les nouilles sont fines, servies al dente, et accompagnées de porc braisé, ciboule, pousses de bambou, parfois de gluten séché. On peut par exemple déguster ce plat dans une belle ambiance rétro et nostalgique au restaurant Niboshi Kessha Ramen. - Kaiyaki miso
Plat traditionnel de la région de Tsugaru, le kaiyaki miso est une omelette au miso cuite dans une coquille Saint-Jacques. On y ajoute souvent du bouillon, du poisson ou des fruits de mer. Ce plat nourrissant, autrefois donné aux convalescents, est apprécié pour son goût doux et son parfum iodé. Ce plat typique de la région est ainsi proposé au restaurant Yasaburou. - Hirosaki galette
La galette de sarrasin est évidemment bretonne, mais elle est également devenue une spécialité de Hirosaki, comptant de nombreuses crêperies. La galette va de pair avec le cidre, et Hirosaki étant la ville des pommes, l’association était toute trouvée, d’autant plus que le sarrasin est produit avec les champs de soba de la région. - Kenojiru
Soupe paysanne servie autour du 15 janvier, à l’occasion du Koshogatsu, le petit Nouvel An, une fête traditionnelle qui marque la fin des festivités de début d’année et les premiers rites agricoles de l’hiver. Le kenoshiru est un plat rustique et réconfortant du nord du Japon. Il se prépare avec des légumes-racines finement hachés, du tofu frit, des plantes sauvages et un bouillon au miso. - Igamenchi
Petite friture populaire à base de calmar ou de poulpe haché mélangé à des légumes, panée et frite. Servi chaud, croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur, l’igamenchi se trouve dans les échoppes locales, souvent pour moins de 200 yens. Une spécialité simple et savoureuse, parfaite à emporter. - Senbei
Ces galettes de riz craquantes ont la particularité de contenir des noix et amandes à Hirosaki. Juste à côté du château, la boutique Oyama Senbei est une véritable institution depuis 1948.
Les festivals et événements à Hirosaki


À chaque période de l’année, Hirosaki propose des événements qui mettent en valeur son patrimoine, ses traditions et ses paysages, transformant les lieux en de belles scènes de vie. Comme partout ailleurs, la ville possède ses propres matsuri et coutumes locales. Voici un aperçu des festivals et événements à Hirosaki dans le cas où votre voyage serait prévu proche de la date d’un événement.
- Début février : Hirosaki Yuki Doro Matsuri
Chaque année début février, le parc du château accueille cet événement nocturne féerique qui constitue l’un des nombreux festivals de la neige du Tohoku. Environ 150 lanternes de neige et plusieurs centaines de sculptures sont disséminées dans le parc, illuminées à la bougie ou par LED à la tombée de la nuit. L’ambiance est magique, avec des stands de boissons chaudes et de spécialités locales. - Début février : Sawada Rousoku Matsuri
Ce festival des bougies plonge les locaux dans une ambiance unique au sanctuaire Sawada Shinmei-gu, un lieu reculé dans les montagnes de Hirosaki. De 17h à 20h30, des petites animations locales sont proposées à la lueur des innombrables bougies déposées dans le but de prier pour de futures bonnes récoltes. - De début à mi-février : Niogataki Light Up
Durant toute la première moitié du mois de février, les chutes de Niogataki offrent un spectacle saisissant avec ces illuminations nocturnes qui subliment la cascade gelée. - De mi-avril à début mai : Hirosaki Sakura Matsuri
C’est l’événement le plus célèbre de la ville. Chaque jour, de nombreux visiteurs viennent admirer les 2600 cerisiers dans le parc du château, dont beaucoup de shidare-zakura, les cerisiers pleureurs. En journée, on se promène sous les tunnels de pétales et on fait du bateau sur les douves recouvertes de fleurs. Le soir, les illuminations transforment le site en décor romantique. Yatai, spectacles folkloriques et concours de tsugaru-jamisen rythment le festival. - 3-4 mai : Tsugaru-jamisen Seikai Taikai
Chaque année en pleine Golden Week, la ville de Hirosaki accueille la coupe du monde de tsugaru-jamisen, l’instrument de musique de la région. Durant 2 jours, des artistes du monde entier viennent performer. Des billets payants sont nécessaires, mais ils s’achètent sur place, le jour même. - Fin juin : Koto Hirosaki Hanabi no Tsudoi
Un gigantesque événement de feu d’artifice au bord de la rivière Iwakigawa. Les places sont payantes, et il est donc nécessaire de réserver en amont via le site officiel. - 1-7 août : Hirosaki Neputa Matsuri
Du 1er au 7 août, le centre-ville accueille le grand festival d’été de Hirosaki. Chaque soir (et l’après-midi du 7), environ 80 chars Neputa défilent : de grands éventails peints de scènes légendaires, illuminés de l’intérieur. Tambours taiko, flûtes, chants traditionnels et costumes créent une ambiance festive unique. - Début novembre : Kiku to Koyo Matsuri
En automne, le château de Hirosaki offre un splendide spectacle avec ses érables flamboyants, ses ginkgos aux feuilles dorées, mais aussi ses expositions de chrysanthèmes. Des illuminations nocturnes mettent en valeur les feuillages et les bâtiments historiques. - Du 1er décembre du 28 février : Hirosaki Fuyu Sakura Light Up
Durant tout l’hiver, le parc du château de Hirosaki se met aux couleurs des cerisiers avec ces illuminations d’hiver qui mêlent la beauté de la neige et celle du rose des sakura. Elles s’étendent du coucher du soleil jusqu’à 21h30.
Les lieux à voir autour de Hirosaki



Texte
- Les rizières d’Inakadate, d’impressionnantes œuvres d’art sur les rizières japonaises, réalisées en utilisant des semis de riz de différentes couleurs. Chaque année, on peut admirer ces créations de tanbo art (art sur les rizières) depuis les 2 observatoires du village.
- Le pont Tsuru no Maihashi, un lieu photogénique apprécié des locaux. On bénéficie d’une vue sur le mont Iwaki derrière ce joli pont de 300 mètres de long.
- Le sanctuaire Takayama Inari-jinja, un endroit époustouflant qui fait partie des plus beaux sanctuaires Inari du Japon. Ses 200 torii rouges alignés sont embrassés par la nature tout autour.
- La ville d’Aomori, capitale de la préfecture éponyme, qui peut être difficile à appréhender lors d’une première visite, mais qui réserve de belles choses si on prend le temps de bien préparer sa venue.
J’espère que cet article vous aura permis de mieux appréhender la ville de Hirosaki, un endroit charmant et nostalgique tout au nord du Tohoku. Pour prolonger la découverte du nord du Japon, je vous invite à lire mes autres articles complets présentant des coins de la région, comme par exemple sur la ville de Hachinohe ou sur la ville de Sendai.










Merci pour la découverte ! Fort probable que j’aille faire un tour à Hirosaki lors d’un prochain voyage.