Que voir à Tokyo : les quartiers alternatifs en 2025
Un seul voyage ne suffit pas à en faire le tour, et c’est justement ce qui rend la ville de Tokyo si fascinante ! C’est une capitale immense et surprenante, pleine de recoins et d’ambiances différentes, la préfecture de Tokyo comprenant à la fois 23 arrondissements centraux, 30 villes et villages, et 11 îles habitées ! Sachant que le Japon ne s’arrête pas à Tokyo et que je vous encourage à découvrir les autres régions de l’archipel, il faut forcément faire des choix lors de votre séjour dans la capitale japonaise, car même plusieurs voyages ne vous permettront pas d’explorer toutes ses facettes.
Avec la quantité d’informations disponibles en ligne, difficile parfois de savoir par où commencer. Pour vous y retrouver plus facilement, j’ai préparé un dossier complet de 5 articles pour vous aider à préparer un voyage à votre image, l’idée n’étant surtout pas de vous dire où aller, mais plutôt de vous fournir une grande quantité d’outils afin que vous construisiez vous-même votre propre périple.
- Les quartiers incontournables de Tokyo
- Les quartiers alternatifs de Tokyo
- Les quartiers méconnus de Tokyo
- Les quartiers secrets de Tokyo (à venir)
- Les parcs et jardins de Tokyo (à venir)
Après les quartiers incontournables de Tokyo, je vous invite à découvrir les quartiers alternatifs de Tokyo. Il s’agit de quartiers assez connus du grand public, mais qui ne sont figurent pas non plus parmi les grands incontournables de la capitale, ce qui fait que les voyageurs les plus pressés et moins renseignés peuvent facilement passer à côté. Ce sont des lieux populaires, mais ils ne viennent pas immédiatement à l’esprit quand on planifie un premier séjour. Si je les qualifie d’alternatifs, c’est parce qu’ils constituent souvent une alternative à un quartier incontournable, offrant une ambiance similaire, mais un peu moins frénétique et plus détendue.
Mon objectif ici est de vous faire découvrir ces coins sous un angle nouveau, que vous soyez novice ou déjà familier de la capitale nippone. Car c’est aussi ça, Tokyo : une ville que l’on explore et redécouvre de manière continue, sans jamais se lasser. C’est maintenant à vous de piocher dans ces suggestions pour composer un itinéraire à votre image, selon vos centres d’intérêt, vos envies et votre temps disponible pour arpenter la ville.
Le quartier d’Ikebukuro



Malgré son animation constante et entraînante, Ikebukuro est souvent éclipsé par les incontournables Shibuya et Shinjuku, formant à eux le trio des grands quartiers animés de l’ouest de Tokyo. Contrairement aux deux autres, il ne présente pas spécialement de lieu iconique à photographier (comme le carrefour de Shibuya ou Omoide Yokocho), mais c’est justement ce qui fait sa force et son intérêt ! Ikebukuro est le quartier du shopping et du divertissement : on n’y vient pas pour prendre des photos ou faire du tourisme, mais tout simplement dans le but de profiter des innombrables boutiques et centres commerciaux, game centers, karaoke, bars et autres lieux de loisirs. Surtout, Ikebukuro possède une grande diversité de restaurants et constitue un excellent quartier pour manger : moins de foules et de pièges à touristes, et plein de bonnes adresses proposant aussi bien de la cuisine japonaise qu’asiatique ou occidentale.
Que voir à Ikebukuro ?
- Le centre commercial Sunshine City, l’endroit phare et emblématique d’Ikebukuro. Ce complexe géant regroupe centre commercial, aquarium, planétarium, observatoire, et bien sûr le très prisé Pokémon Center. Les amateurs des films Ghibli trouveront leur bonheur à la boutique Donguro Kyowakoku. Fait peu connu : le rez-de-chaussée de Sunshine City conserve une stèle gravée « Priez pour la paix éternelle », vestige de la prison de Sugamo qui occupait autrefois cet espace. Pour accéder au centre commercial, la rue Sunshine-dori est toujours pleine de vie, avec ses néons, ses game centers et ses boutiques de goodies. N’hésitez pas à vous égarer dans les ruelles perpendiculaires qui regorgent également de bars, restaurants et boutiques, comme par exemple la boutique Super Potato qui est bien plus calme et agréable à visiter que celle d’Akihabara.
- La rue Otome Road, repaire des fans de manga, anime et cosplay. On y trouve plein de boutiques et cafés thématiques qui s’adressent plus précisément au public féminin, le mot otome étant l’équivalent d’otaku pour les jeunes femmes. La boutique Animate, se dressant sur 9 étages, est la plus grande boutique d’anime/manga au monde, proposant également des expositions temporaires au dernier étage. Juste devant Animate, les jeunes collectionneuses se rassemblent au parc Naka Ikebukuro Koen, une grande place où elles viennent avec des gros sacs et valises pour faire du troc et s’échanger des goodies.
- Le game center Mikado, très différent des game centers classiques : un lieu à l’ambiance rétro, proposant des vieilles bornes d’arcade à l’ancienne et 2 fois moins chères : 50 yens la partie ! Les amateurs de jeux des années 80-90 y retrouvent leur bonheur, entre shoot’em up, grands classiques du jeu vidéo et simulateurs d’un autre temps. À l’étage, c’est l’endroit des bagarreurs avec des jeux de baston en 2D : on affronte le joueur de la borne d’en face et, tant qu’on gagne, pas besoin de remettre de pièce ! Il reste malheureusement assez peu de game centers du genre à Tokyo.
- Le parc Minami Ikebukuro Koen, un coin de verdure apprécié des locaux. Après avoir été réaménagé, le parc a retrouvé une belle dynamique : grande pelouse, tables en bois, petit café locavore, jeux pour enfants, tables de ping pong… Rien de fou, mais idéal pour souffler un peu, pique-niquer, ou laisser les enfants gambader pendant qu’on lit tranquillement sous un arbre un livre sur les saisons du Japon.
- Le temple Sengyo-ji, un lieu encore très confidentiel, juste à côté du parc Minami Ikebukuro Koen. Cet endroit abrite une immense statue de Bouddha flottant, peu connue même des locaux. C’est assez impressionnant de tomber face à ce Daibutsu au beau milieu d’une rue tout à fait anodine.
- Les ruelles de Nishi Ikebukuro Ichibangai, situées à la sortie Ouest de la gare. C’est là que grouille la vie nocturne d’Ikebukuro, entre petits bars, restaurants, échoppes, et clubs plus ou moins bien fréquentés… Mais les lieux ne sont pas uniquement réservés aux amateurs du monde de la nuit : on y trouve une myriade de restaurants et cafés à découvrir même en journée.
- Le Bosaikan, centre de prévention des risques et de premiers secours. Ce lieu atypique offre l’occasion de s’exercer à des situations d’urgence, tels que des tremblements de terre ou incendies, et de s’exercer aux premiers secours. Les ateliers sont très bien faits et gratuits, mais il est préférable d’être accompagné de quelqu’un pouvant parler un minimum japonais et la réservation est recommandée. À noter qu’il ne s’agit pas d’une attraction touristique mais d’un véritable centre de prévention, c’est pourquoi on n’y vient pas pour s’amuser mais plutôt pour apprendre des gestes qui peuvent sauver des vies. Le Bosaikan est donc surtout à recommander pour ceux qui s’intéressent à cette thématique et les résidants au Japon.
- L’université Rikkyo Daigaku, avec ses bâtiments de briques rouges et son atmosphère occidentale façon Harry Potter. Ce campus réserve un cadre paisible en plein Ikebukuro, verdoyant et ouvert librement au public. Il est même possible d’y déjeuner dans l’une des cafétérias du site à condition d’éviter les heures de pointe (de 11h à 14h), afin de ne pas gêner les étudiants. Une douce parenthèse dans le monde étudiant, loin de l’agitation des grandes artères voisines.
- L’ancienne école Jiyu Gakuen Myonichikan, un bijou d’architecture signé Frank Lloyd Wright, niché à quelques rues de la gare d’Ikebukuro. Cette ancienne école pour filles est aujourd’hui un bâtiment classé que l’on peut visiter pour 500 yens. Un lieu assez niche, à recommander plutôt pour les amateurs d’architecture.
Le quartier de Nakano


À l’ouest de Shinjuku, Nakano est un quartier qui a su garder son charme de petite ville au cœur de Tokyo. Véritable belle alternative à Akihabara, il offre en plus de superbes rues commerçantes où l’on vient flâner, chiner ou déguster un bon ramen. C’est également un excellent coin pour vivre l’expérience d’un Tokyo nocturne authentique et à la bonne franquette : plein d’excellents restaurants, de petits bars cachés, et un air de quartier où l’on se sent vite chez soi. Nakano a gardé ce goût du rétro décalé tout en restant bon enfant, avec notamment des salles de concert et une ambiance de quartier étudiant.
Que voir à Nakano ?
- La rue commerçante Nakano Sun Mall, une grande galerie couverte qui relie la gare à Nakano Broadway. Elle est très vivante et animée, remplie de restos bon marché, de pâtisseries locales, de boutiques de fringues, et se décline sous diverses décorations thématiques au fil des saisons du Japon. On y flâne avec plaisir du matin au soir.
- Le centre commercial Nakano Broadway, un complexe aux 160 boutiques, jadis dédié au luxe. Aujourd’hui, c’est le temple des collectionneurs : deux étages remplis de boutiques proposant des goodies de manga et d’anime d’occasion, au-dessus d’un étage d’antiquaires et de petites épiceries. Les prix des goodies sont légèrement moins élevés qu’ailleurs dans la capitale, et on trouve essentiellement de l’occasion, ce qui contraste avec les mêmes produits exposés en boucle à Akihabara.
- Les ruelles de Showa Shinmichi, juste à côté de Nakano Broadway, qui nous font quitter les néons pour des petites lanternes. Ce petit quartier nocturne plein de charme aligne izakaya, bars microscopiques, et restaurants à la bonne franquette. L’ambiance est détendue, les prix souvent abordables, et on mange bien.
- La boutique Fujiya Camera, l’un des meilleurs endroits de la capitale pour les amateurs de photographie. Appareils vintage, objectifs d’occasion, conseils pointus : c’est un très bon plan à Tokyo si vous cherchez du matériel photo avec un bon rapport qualité/prix. La boutique rachète également les appareils électroniques si vous souhaitez en revendre.
- La boutique Papa Bubble, un établissement spécialisé dans les bonbons artisanaux, où l’on peut parfois voir les confiseurs à l’œuvre.
- Nakano Central Park, un parc urbain créé sur une ancienne gare, où se déroulent régulièrement des événements, notamment un marché aux puces chaque mois.
- Le temple Araiyakushi Baishou-in, à l’écart de l’agitation, dédié à la guérison des maladies et à la protection des enfants. Il offre un cadre calme et agréable, et se sublime au printemps lorsque ses cerisiers sont en pleine floraison.
Le quartier de Nippori


Quartier paisible au nord de Tokyo, Nippori est longtemps resté un coin méconnu à Tokyo, avant de se retrouver dans de nombreux guides touristiques et de devenir une destination assez prisée, plus des voyageurs occidentaux qu’asiatiques. Derrière les rouleaux de tissus et merceries de ce quartier du textile, on découvre un univers discret, fait de ruelles d’un autre temps, de temples paisibles, et de boutiques d’artisanat rares. L’atmosphère générale donne envie de prendre son temps et de flâner en contemplant les vieux bâtiments ayant résisté aux bombardements et aux séismes.
Que voir à Nippori ?
- Le cimetière de Yanaka, l’un des plus emblématiques de la capitale, bien plus qu’un lieu de repos. On s’y promène à l’ombre des cerisiers, entre tombes anciennes, chats en vadrouille et souvenirs d’un Tokyo d’antan. On y trouve des tombeaux de célébrités et personnages historiques, comme par exemple celui du tout de Yoshinobu Tokugawa, le tout dernier shogun de l’époque d’Edo.
- Le temple Tenno-ji, discret et paisible, caché dans un coin du cimetière de Yanaka. Avec son grand Bouddha assis et son atmosphère calme, il offre une belle parenthèse spirituelle dans un Tokyo qui prend son temps.
- SCIAI The Bathhouse, un ancien bain public reconverti en galerie d’art contemporain. Les lieux proposent des expositions souvent étonnantes dans un cadre hors du commun, entre carrelages d’époque et bassins vides.
- La rue commerçante Yanaka Ginza, passage incontournable ayant rendu le quartier populaire auprès des voyageurs ces dernières années. Avec ses boutiques de quartier, ses douceurs locales et ses commerces d’un autre temps, elle condense l’âme chaleureuse et populaire du vieux Tokyo. On y fait de bonnes affaires avec plusieurs boutiques de seconde main proposant des kimono et yukata, ou encore des vieux objets d’antiquité.
- Le théâtre de marionettes Shokichi, petit lieu culturel niché dans une ruelle qui perpétue l’art délicat des poupées traditionnelles japonaise. On peut y voir des spectacles intimistes pour 700 yens s’il y a au moins 3 spectateurs, et parfois participer à des ateliers de fabrication.
- Le jardin Kyu Kusuo Yasuda Teien, rarement mentionné dans les guides, mais qui est un vrai petit bijou : ponts en bois, petit étang, pierres moussues et feuillages changeants. Un lieu idéal pour une pause nature au milieu de la ville. Attention : cet endroit secret n’est ouvert que le mercredi et le samedi.
- La rue commerçante Suzuran-dori Shotengai, bien moins connue que Yanaka Ginza, mais située juste à côté. Elle aligne petits restaurants, poissonneries et boutiques du quotidien dans une ambiance simple et sans prétention. Une belle tranche de vie locale.
- L’atelier Amezaiku Yoshihara Sendagi, spécialisé dans les bonbons sculptés à la main. C’est l’un des derniers du genre à Tokyo, et serait le tout premier à avoir popularisé cette pratique. On peut y acheter des créations en forme d’animaux, admirer l’artisan en plein travail, ou bien réaliser soi-même ses propres créations.
- La boutique Isetatsu, une vieille maison fondée à l’époque d’Edo qui propose de superbes papiers japonais décorés, des motifs traditionnels et plein de petits objets raffinés. Un véritable paradis pour les amateurs de papeterie et de beaux imprimés.
- Neko Machi Gallery, une galerie d’art entièrement dédiée aux chats, proposant des expos temporaires d’art félin : peintures, céramiques, objets mignons ou intrigants. Un lieu original et parfaitement dans l’esprit du quartier, autrefois connu pour ses nombreux chats errants.
- Le quartier de Nippori Senigai, repaire des couturiers et des passionnés de tissu, s’étirant sur 1 kilomètre autour de la gare. Il compte près de 90 boutiques spécialisées dans les tissus et la mercerie, un héritage de l’ère Taisho (1912-1926). Même sans coudre, on y trouve facilement de quoi craquer et perdre le fil !
Le quartier de Shimokitazawa


Quartier cool par excellence, Shimokitazawa est considéré par beaucoup comme le coin hipster de Tokyo. Si vous aimez les cafés cosy, les boutiques vintage où l’on peut fouiller tranquillement, et l’ambiance artistique façon petite ville créative, c’est l’endroit idéal. On peut facilement y passer une journée entière à flâner, chiner des fringues uniques, découvrir des vinyles rares, ou encore se poser pour un concert intimiste dans un petit théâtre. Ce quartier bohème s’est affirmé dès l’après-guerre comme un repaire d’artistes et de jeunes créateurs en quête de nouveauté, après avoir été planifié comme zone résidentielle suite au séisme de 1923. Aujourd’hui, ses petites rues labyrinthiques sont bordées de friperies branchées, de librairies alternatives et de cafés originaux.
Que voir à Shimokitazawa ?
- Les ruelles de Shimokitazawa Minamiguchi, au sud de la station, qui offrent une atmosphère détendue avec des cafés indépendants, des friperies et des petites galeries d’art.
- Les ruelles de Shimokitazawa Ichibangai, à l’est de la station, connues pour leurs boutiques de vêtements d’occasion, leurs magasins de disques et leurs bars abordables, attirant une clientèle jeune et créative.
- Suzunari Yokocho, un passage étroit abritant une dizaine de petits restaurants et bars, créant une ambiance intime et chaleureuse. Il y a également 2 salles de théâtre dans le bâtiment.
- Le sanctuaire Kitazawa Hachiman-gu, un sanctuaire shintoïste dont l’enceinte abrite plusieurs petits sanctuaires annexes. Chaque année au début du mois de septembre, il devient le cœur battant du Kitazawa Hachiman Matsuri, un festival haut en couleur.
- La boutique Oribe, spécialisée dans la céramique Oribe-yaki, originaire de la préfecture de Gifu. Elle propose des expositions régulières d’artisans et une sélection unique d’objets faits main, ainsi qu’un café proposant notamment d’excellents kakigori.
- La boutique Shimokita Chaen Oyama, tenue par des maîtres du thé de niveau 10, offrant une grande variété de thés verts qui mettent en valeur le goût, l’arôme et la sérénité de la préparation du thé. La boutique propose également un café servant du thé vert, des glaces et kakigori.
- La librairie Honkichi, une librairie d’occasion traditionnelle qui propose des livres rares, attirant les passionnés de lecture à la recherche de trésors littéraires.
Le quartier de Sugamo


Surnommé « le Harajuku des grands-mères », Sugamo est connu comme étant le quartier des vieux. Si, sur le papier, cela ne vend pas forcément du rêve, c’est pourtant un lieu qui mérite largement un détour quel que soit son âge ! Sugamo séduit par son ambiance rétro, douce et tranquille, avec ses petites boutiques traditionnelles, ses spécialités gourmandes à déguster sur le pouce, sa mascotte Sugamon représentant un petit canard que l’on retrouve absolument partout, et une atmosphère locale qui fait beaucoup de bien en plein Tokyo. C’est d’ailleurs un quartier idéal pour se loger dans la capitale. Les 4, 14 et 24 du mois, un petit marché aux puces se tient en plein cœur principale de la rue de 10h à 15h.
Que voir à Sugamo ?
- La rue Jizo-dori, longue de 800 mètres, qui regroupe près de 200 boutiques destinées aux personnes âgées, avec des trottoirs plats et pavés antidérapants. Ces dernières années, cette rue commerçante est de plus en plus en vogue et attire de jeunes commerçantes proposant des boutiques modernes, avec par exemple de bons cafés et kakigori.
- Le temple Kogan-ji, qui abrite la statue Togenuki Jizo, un monument que de nombreux visiteurs viennent frotter et nettoyer dans le but de soigner leurs maux. Le week-end, les papis et mamies font la queue par dizaines pour espérer faire disparaître leurs douleurs.
- La boutique Motoko Warabimochi, spécialisée dans les warabi mochi, la pâte de riz gluant à la fougère. Cette douceur s’apprécie pour sa texture moelleuse et son côté rafraîchissant. Le monsieur qui tient cette boutique est très sympathique et aime faire goûter ses produits aux clients qui passent devant.
- Le jardin Rikugien, classé parc national et considéré comme l’un des plus beaux jardins de Tokyo. Fondé en 1702, c’est un endroit agréable où se promener en plein Tokyo. On y trouve un pavillon de thé pour déguster un bon matcha. Les périodes phares pour le découvrir sont la saison des azalées et la coloration des momiji, durant laquelle ont lieu de superbes illuminations d’automne.
- Le sento Inari-yu, bain public traditionnel construit en 1930. Il est reconnu pour son architecture inspirée des temples japonais et est inscrit comme bien culturel tangible enregistré. On peut y admirer de magnifiques fresques représentant le mont Fuji.
- Le Tokyo Sakura Tram, un tramway pittoresque qui traverse les petits quartiers du centre de Tokyo. Très peu connu des voyageurs, c’est un moyen de transport idéal pour découvrir le Tokyo des locaux. Depuis Sugamo, on peut facilement le prendre à l’arrêt Koshinzuka, tout au bout de la rue Jizo-dori.
Le quartier d’Akasaka


Quartier chic et animé, Akasaka est un joli coin pour se promener et découvrir de bonnes adresses gourmandes. Ancien domaine des samurai, il a gardé son élégance et est aujourd’hui un centre culturel et gastronomique très vivant à Tokyo. Son nom, « colline rouge », vient de l’akane, une plante qui colorait autrefois les tissus, et de ses nombreuses collines qui offraient une vue imprenable sur le château d’Edo. À l’époque des Tokugawa, samurai et vassaux y surveillaient l’ouest de la ville. Après la Restauration de Meiji, l’eau du bassin de Tameike-Sanno a attiré de nombreux restaurants raffinés (ryotei) et une centaine de maisons de geisha, fréquentées par politiciens et dignitaires. Aujourd’hui, Akasaka offre un mélange de grands hôtels, de restaurants étoilés, de bâtiments officiels, et de bureaux. On savoureux mélange qui offre une ambiance très agréable, une belle alternative à Roppongi.
Que voir à Akasaka ?
- Le sanctuaire Hie-jinja, cœur spirituel du quartier, célèbre pour son impressionnant chemin de torii rouges qui conduit au bâtiment principal. Beau à voir durant la saison des glycines, le sanctuaire accueille également chaque année au mois de juin le Sanno Matsuri, l’un des plus importants festivals de Tokyo.
- Le temple Toyokawa Inari Betsu-in, qui, bien que lieu bouddhiste, est dédié à Inari, divinité shintoïste des céréales. Il est reconnaissable à ses innombrables statues de renards et ses lanternes rouges.
- Les ruelles d’Akasaka Mitsuke, à proximité de la station éponyme, qui regorgent de restaurants et de bars, offrant une ambiance animée, aussi bien en journée qu’en soirée. C’est le lieu où se régaler les papilles à Akasaka !
- Le jardin de l’hôtel New Otani, véritable oasis urbaine, qui s’étend sur 10 hectares et présente des paysages japonais traditionnels avec étangs, cascades et ponts en bois. On peut y accéder gratuitement, même sans être client de l’hôtel, mais n’hésitez pas à vous arrêter un minimum pour regarder les boutiques et restaurants dans l’enceinte de l’hôtel.
- La boutique Toraya, spécialisée dans les wagashi, les pâtisseries traditionnelles japonaises. Au sous-sol, on découvre un petit musée gratuit présentant l’histoire de la confiserie japonaise. Les décorations de la boutique sont magnifiques, et il y a également un espace salon de thé.
- Akasaka Sacas, un complexe moderne autour de l’Akasaka Biz Tower, abritant le siège de la chaîne de télévision TBS. C’est une sorte de ville dans la ville, comprenant, en plus d’appartements et de bureaux, plein de boutiques et de restaurants. Un espace est sur le thème de Harry Potter, et on y trouve d’ailleurs le café à thème Harry Potter, bien qu’il soit très décevant. En soirée, la place extérieure s’illumine et accueille parfois des événements culturels.
Le quartier de Koenji



Connu pour son esprit libre et sa culture underground, Koenji est un quartier à part à l’ouest de Tokyo. Né des mouvements étudiants radicaux des années 1960, il a longtemps été un repaire punk et bohème. Ses petites rues regorgent de friperies, de salles de concert, et de bars uniques en leur genre. Loin des itinéraires touristiques habituels, Koenji garde une ambiance populaire et locale. Une balade dominicale y réserve toujours des surprises : un petit trésor déniché dans une boutique, un concert improvisé, ou un simple moment à savourer l’atmosphère du quartier. Et chaque été à la fin du mois d’août, Koenji s’anime au rythme du festival de danse Awa Odori, grand rendez-vous festif de l’année.
Que voir à Koenji ?
- Les ruelles de Junjo Shotengai, proches de la gare, qui offrent une multitude de boutiques vintage, de bars et de salles de concert intimistes. On y apprécie une douce ambiance locale.
- Le sento Kosugi-yu, bain public traditionnel, qui permet de profiter de l’art du bain japonais dans un joli cadre authentique avec une sublime fresque morale représentant le mont Fuji.
- Daiichi Ichiba, un ancien marché couvert sous les voies ferrées qui abrite aujourd’hui des restaurants et izakaya à la bonne franquette. Ambiance underground garantie, littéralement !
- Le sanctuaire Koenji Hikawa-jinja, avec en son sein le sanctuaire annexe Kisho-jinja, l’unique sanctuaire du Japon consacré à la divinité de la météo. C’est un lieu de prière où l’on vient demander un temps clément, notamment durant la saison des pluies. Cet endroit a été représenté dans le film d’animation Les Enfants du Temps de Makoto Shinkai, le réalisateur du film Your Name.
- Le temple Koen-ji, duquel le quartier tire son nom. C’est un temple bouddhiste paisible qui a la particularité d’abriter un grand torii surmonté de 2 dragons.
- La rue commerçante Koenji Pal Shotengai, couverte et animée, qui offre une petite balade entre shopping, divertissements et restaurants.
- Le sanctuaire Mabashi Inari-jinja, un lieu très peu connu qui réserve un cadre magnifique avec ses statues de renards et ses torii rouges alignés. À l’entrée, on y trouve également un grand torii surmonté de 2 dragons.
Le quartier de Kagurazaka



Avec ses innombrables petites ruelles perpendiculaires à son avenue principale animée, Kagurazaka est un quartier plein de charme où il fait bon flâner. Ancien quartier de geisha, il a su garder son ambiance élégante et discrète, mêlant les vestiges de son passé à une touche française qui lui donne un charme unique. Dès l’époque d’Edo, Kagurazaka abritait des maisons de geisha, dont certaines existent encore aujourd’hui. Après le grand séisme de 1923, il est devenu un refuge pour les commerçants de Ginza, développant son image raffinée. En parallèle, l’Institut français s’est installé dans le quartier en 1952, amenant alors une influence française, faisant de Kagurazaka le quartier avec la plus grande concentration de restaurants et de boulangeries françaises de Tokyo. Entre ses ruelles pavées, ses maisons de thé et ses adresses discrètes, Kagurazaka garde une atmosphère feutrée et authentique, prisée par les habitants du quartier et les étudiants des universités voisines. C’est un quartier charmant qui regorge de bonnes adresses, aussi bien de cuisine gastronomique japonaise que de cuisine française ou plus généralement occidentale.
Que voir à Kagurazaka ?
- La rue commerçante principale de Kagurazaka, une grande artère en pente douce, bordée de boutiques élégantes, de cafés et de restaurants français et japonais, dont notamment une adresse Picard particulièrement appréciée des résidents français du quartier.
- Kakurenbo Yokocho et Hyogo Yokocho, des ruelles étroites pavées qui conservent l’atmosphère de l’époque d’Edo avec leurs restaurants traditionnels et leurs maisons de geisha.
- Le temple Zenkoku-ji, fondé au XVIIe siècle, qui est dédié à Bishamonten, divinité de la guerre et de la fortune. On apprécie ses glycines à la fin du mois d’avril, et c’est autour de cet endroit que se tiennent les divers festivals qui ponctuent l’année à Kagurazaka.
- Le sanctuaire Akagi-jinja, trouvant ses origines aux alentours de 1300 avant d’être reconstruit en 2010 par le célèbre architecte Kengo Kuma. Son architecture moderne en bois et en verre est assez singulière et colle parfaitement à l’atmosphère du quartier.
- Le musée mémorial de Natsume Soseki, situé sur le site de l’ancienne demeure du plus célèbre romancier japonais (1867-1916). On y découvre des manuscrits et objets personnels. Une jolie promenade littéraire pour les amateurs du travail de l’écrivain.
- Le musée Yayoi Kusama, consacré à l’artiste contemporaine, qui expose ses œuvres emblématiques dans un bâtiment architecturalement audacieux. Attention : l’entrée se fait uniquement sur réservation, il n’est pas possible d’acheter des billets directement sur place.
- Le sanctuaire Tokyo Daijin-gu, considéré comme le lieu idéal pour prier pour l’amour et les relations harmonieuses. C’est un endroit assez petit qui peut sembler anodin, mais il est prisé des locaux et constitue un espace de spiritualité au milieu des grands bâtiments voisins.
Le quartier de Shinagawa


Avec ses hôtels imposants et ses tours de bureaux, Shinagawa est souvent vu comme un simple quartier d’affaires. Mais si l’on prend le temps de s’y attarder, on découvre un autre visage, riche en histoire et en charme. Carrefour des Shinkansen vers l’ouest et ancien relais de la route du Tokaido, Shinagawa garde la mémoire d’un Tokyo plus ancien, où l’on peut encore ressentir l’ombre des samurai dans ses ruelles tranquilles.
Que voir à Shinagawa ?
- Le sanctuaire Shinagawa-jinja, qui invite à se perdre sur les hauteurs du quartier. On y trouve un grand torii surmonté de 2 dragons et une colline représentant le mont Fuji que l’on peut parcourir le temps d’une éprouvante randonnée de… 2 minutes ! On raconte que cet endroit a été créé autrefois pour les petites gens qui ne pouvaient pas se permettre de partir en pèlerinage jusqu’au mont Fuji, leur apportant alors la bénédiction de Fujisan depuis Tokyo.
- La rue Kitababa-sando, juste en face du sanctuaire Shinagawa-jinja. Il s’agit d’un ancien relais de la route du Tokaido qui conserve des ruelles traditionnelles et des maisons en bois. La promenade est assez rapide, mais on trouve tout de même quelques bonnes adresses dans le coin.
- Le jardin Gotenyama Teien, ancien domaine seigneurial, qui offre un joli paysage japonais classique avec étangs et collines. Il est accessible gratuitement, situé à l’intérieur du complexe hôtelier Gotenyama Trust City.
- le jardin du Prince Hotel Takanawa, niché dans l’enceinte du Grand Prince Hotel Shin Takanawa. Même sans être client, on peut y accéder et apprécie une jolie verdure. Avec plus de 200 variétés de cerisiers, c’est un lieu particulièrement superbe au printemps.
- Le temple Sengaku-ji, un lieu de pèlerinage unique : il abrite les tombes des 47 ronin, disposée autour de celle leur maître qui fut injustement exécuté à Tokyo au XVIIIe siècle. Leur vengeance, vue comme une preuve de loyauté 2 ans après la mort de leur maître, leur permit de mourir avec honneur par seppuku et de reposer auprès de leur maître.
- Le jardin Happo-en, datant de plus de 400 ans et accessible gratuitement. Il comprend des maisons de thé, des étangs et une belle collection de bonsai centenaires. Attention : le jardin est actuellement en rénovation et rouvrira à partir du 1er octobre 2025.
- Les bateaux de plaisance traditionnels yakatabune, qui glissent paisiblement sur les berges du canal Keihin. L’expérience d’un repas dans un yakatabune est typique, et ceux de Shinagawa ne sont généralement pas des attrape-touristes. Les principaux sont Funasei, Mikawaya, Hirai et Nakakin.
Le quartier de Kichijoji



Quartier à la fois charmant et tendance, Kichijoji est un vrai petit paradis pour les Tokyoïtes en quête de créativité et de douceur de vivre. Situé en banlieue ouest, il est souvent considéré comme le meilleur quartier où habiter à Tokyo. À mi-chemin entre la ville et la nature, il mêle l’énergie de ses cafés et boutiques originales à la tranquillité de ses grands espaces verts. Avec son ambiance créative et ses adresses confidentielles, Kichijoji est un endroit parfait pour goûter à l’art de vivre tokyoïte. Par ailleurs, il s’agit du quartier où se déroule la majeure partie de l’histoire du manga culte GTO.
Que voir à Kichijoji ?
- Le parc Inokashira Koen, offert au peuple par l’empereur Taisha en 1917 et constituant le cœur battant de Kichijoji. Sur son lac paisible trône le temple Benzaiten, dédié à la déesse aux huit bras, que les couples évitent de trop approcher car la légende dit qu’elle serait jalouse des histoires d’amour en barque ! C’est un bel espace vert prisé des familles du coin.
- Harmonica Yokocho, un labyrinthe de ruelles étroites remplies d’adresses à la bonne franquette. Jadis marché noir d’après-guerre, cet enchevêtrement de bars debout, petits restaurants et boutiques de fripes ressemble à des lamelles d’harmonica, d’où son nom. Le soir, l’endroit s’illumine de lanternes rouges et affiche une ambiance chaleureuse.
- La rue commerçante Kichijoji Sunroad, une galerie couverte pleine de vie, où se succèdent boutiques de mode, librairies, et le célèbre club de jazz Some Time. Une shotengai vivante et remplie de divertissements.
- Le sanctuaire Musashino Hachiman-gu, entouré de verdure, qui constitue un lieu paisible où se promener. Rien d’inoubliable en soi, mais il peut offrir une petite pause bienvenue. Il accueille chaque année au mois de novembre une foire pour la fête Tori no Ichi.
- Kichijoji Petit Mura, village thématique inspiré des contes de fées qui abrite des cafés, salons de thé et boutiques dans un décor enchanteur. Les établissements qu’on y trouve ne sont pas forcément de la meilleure qualité, mais l’atmosphère est appréciable.
- Le musée Ghibli, une visite incontournable pour les amateurs des films d’animation Ghibli. À 15 minutes de marche de la gare de Kichijoji, ce célèbre musée permet de se plonger dans l’univers onirique des œuvres du Studio Ghibli. Son architecture évoque un château féérique et le musée expose des pièces originales et diffuse des courts-métrages exclusifs. Attention : la réservation est obligatoire et doit se faire le 10 du mois précédant la visite, à partir de 10h heure japonaise ! Les places partent très vite, donc il vaut mieux se réveiller tôt ! Le billet coûte 1,000 yens (6€) donc attention aux sites de revente qui proposent des prix exorbitants et sont même en partie responsables de la pénurie.
Les autres quartiers alternatifs de Tokyo


Je viens de vous présenter 10 quartiers alternatifs à découvrir lors d’un voyage à Tokyo, mais la capitale japonaise a encore bien d’autres lieux alternatifs à offrir ! Je me suis concentré sur ceux que je juge les plus intéressants, en essayant de vous donner un maximum de conseils pour en profiter pleinement, mais d’autres quartiers pouvaient tout à fait prétendre à avoir leur place ici. Ainsi, j’aurais tout autant pu parler de Takadanobaba, un quartier étudiant animé réputé pour ses ramen à petits prix, ses fresques rendant hommage à Osamu Tezuka à la sortie de la gare, et sa célèbre salle d’arcade Mikado. Shimbashi est quant à lui un quartier très apprécié des salarymen pour son ambiance entraînante et débordante une fois la nuit tombée, mais on y trouve également le jardin Hama Rikyu Teien, petit havre de paix à visiter en journée. Enfin, Shin-Okubo est considéré comme le quartier coréen de Tokyo, les foules s’y pressent de jour comme de nuit pour se divertir, offrant une belle alternative aux néons de Kabukicho à deux pas de Shinjuku.
Découvrir encore un autre Tokyo



Tokyo est une ville aux mille visages, il existe une infinité de manière de découvrir la capitale japonaise. Selon le temps dont vous disposez, vos centres d’intérêt, votre expérience du Japon ou même la météo, les moments que vous vivrez seront toujours différents. Les quartiers incontournables que j’ai présentés dans mon précédent article ne sont pas à bouder, même lorsque l’on est un habitué de la capitale. À l’inverse, même pour une première fois à Tokyo, il ne faut pas hésiter à se perdre dans ces quartiers alternatifs, qui restent très faciles à appréhender pour des novices du pays.
Mais le meilleur moyen pour découvrir et redécouvrir un quartier, c’est assurément de s’y rendre durant les festivals et événements saisonniers. Ces manifestations ont lieu dans absolument tous les quartiers et transforment totalement l’expérience que l’on peut en avoir, apportant de l’animation, de la chaleur humaine et de purs moments de vie. C’est un autre Tokyo se dévoile sous le prisme des matsuri, les festivals traditionnels japonais. Il n’est pas évident d’obtenir des informations fiables et complètes sur ces événements, mais ça tombe bien puisque vous êtes justement au meilleur endroit possible car de précieuses ressources sont proposées sur ce site :
- Des articles mensuels présentant les événements à Tokyo, avec chaque mois un article sur les festivals à venir, un article sur les expositions en cours, et un article présentant les marchés aux puces.
- Des articles complets sur les saisons du Japon, avec des recommandations de lieux à explorer partout à travers le pays en fonction de la période et des principales floraisons.
- Mon livre 72 saisons du Japon, où je décris mois par mois le quotidien japonais, les trésors à découvrir, les coutumes populaires, les festivals, les objets de saison et les spécialités culinaires. Ce livre est disponible aussi bien en physique qu’en version numérique.
- Mon e-book 600 festivals du Japon – L’encyclopédie des matsuri, une ressource ultra détaillée et interactive qui présente 600 festivals, mois par mois et région par région, tout en renvoyant à chaque fois vers un site officiel affichant les dernières informations à jour.
- Les cours de cuisine japonaise proposés par mon épouse, Japonaise francophone, pour vivre une expérience authentique et originale dans le quotidien d’une maman japonaise avec visite du quartier et de ses commerçants, puis cuisine familiale à la maison.
Cet article fait partie d’une série commencée avec celui sur les quartiers incontournables de Tokyo. Les autres arriveront prochainement, donc n’hésitez pas à mettre ce site dans vos favoris et à revenir régulièrement le consulter ! Je publie plusieurs articles complets par semaine. Merci d’avance à tous ceux qui prennent le temps d’écrire un petit commentaire sous mes articles : c’est toujours un plaisir de vous lire, et cela donne pleinement du sens à mon travail ! Je vous souhaite à toutes et à tous de magnifiques aventures au Japon !










Merci pour ton travail et tes recommandations ! Ca fait plaisir de voir un autre Tokyo accessible en français pour préparer son séjour en sortant des chemins classiques :)
Merci ! :)
Merci pour ce superbe article sur les quartiers alternatifs de Tokyo ! En préparant mon deuxième voyage au Japon, j’ai trouvé tes recommandations vraiment utiles, ça change des guides classiques qui proposent toujours les mêmes endroits.
J’aime beaucoup les listes que tu fais pour chaque quartier, c’est très clair et pratique pour repérer tout ce qu’il y a à voir. Et tes photos sont magnifiques !
J’ai hâte de lire les prochains articles sur les quartiers méconnus et secrets !
Merci beaucoup ! :)
Bonjour Guigui !
Top je travaille justement sur mon programme d’octobre ou je reste 4 jours à Tokyo. Je cherche des quartiers qui changent de ce que j’ai déjà visité avant ( Shibuya,Shinjuku, Asakusa…)
Merci ++
Merci pour le retour ! :)