Les 16 plus beaux sanctuaires Inari du Japon en 2025
Les sanctuaires shintoïstes font partie des visites que les voyageurs étrangers apprécient le plus au Japon. Ils proposent en effet une ambiance unique, rien que par le fait que le shintoïsme n’existe qu’au Japon. Avec leurs fameux torii marquant l’entrée de l’espace sacré et leurs bâtiments au charme sobre et et dépouillé, les sanctuaires japonais constituent un véritable dépaysement. Il en existe différents types, et les plus populaires et impressionnants sont de loin les sanctuaires Inari, dédiés comme leur nom l’indique à Inari, la divinité des céréales. Ces sanctuaires sont reconnaissables à leurs célèbres couloirs de torii couleur vermillon et leurs sculptures de renards, messagers de la divinité Inari. Avec plus de 30 000 sanctuaires Inari disséminés à travers l’archipel, leur omniprésence en fait une véritable image de carte postale du Japon, ancrée dans l’imaginaire collectif. Ce sont des lieux empreints de spiritualité et de charme, souvent très photogéniques, qui offrent de belles visites tout au long de l’année.
Nichés sur des sommets, en bord de mer ou au cœur des villes, les sanctuaires Inari créent de magnifiques contrastes entre l’effervescence urbaine et la quiétude des paysages. Je vous donc propose aujourd’hui de découvrir une sélection des 16 plus beaux sanctuaires Inari du Japon. Comme d’habitude, il ne s’agit que d’une liste personnelle donc ne vous offusquez pas si votre sanctuaire Inari préféré n’est pas mentionné !
Les sanctuaires Inari : entre torii et renards
Les sanctuaires Inari sont dédiés à Inari, la divinité des céréales, de l’agriculture et du riz. C’est probablement la divinité la plus appréciée du panthéon shintoïste avec Amaterasu, la déesse du soleil. On ne trouve généralement pas de représentation d’Inari, mais seulement de ses messagers, des renards qui se dressent fièrement dans les sanctuaires Inari, remplaçant les traditionnels komainu, ces chiens-lions qui gardent habituellement l’entrée des sanctuaires shinto. Les renards représentent en effet les prédateurs naturels des ennemis des rizières, à savoir les rats ou les vautours, symbolisant donc la protection de l’agriculture.
L’autre grande particularité des sanctuaires Inari, mais qui n’est pas non plus systématique, ce sont les chemins de torii qui créent de véritables couloirs vermillon. Ces torii se démarquent de ceux des autres sanctuaires parce qu’on peut y voir des inscriptions en japonais : devant, les kanji formant le mot hono, qui signifie « offrande » ; derrière, une date et le nom d’une entreprise ou d’une grande famille. Ces torii symbolisent ainsi des offrandes, permettant de remercier chaque donateur aidant au développement et à la préservation du sanctuaire. Les prix varient, allant généralement de 300,000 yens (1 875€) à 2 millions de yens (12 500€). Néanmoins, tout le monde n’est pas autorisé à s’offrir un torii à son nom : c’est réservé uniquement aux personnes qui possèdent une foi profonde et sont déjà connues des prêtres. Une manière d’éviter que n’importe qui s’amuse à « acheter des torii » par égocentrisme plutôt que pour faire une sincère donation au sanctuaire.


Ainsi, si vous apercevez une statue de renard ou un chemin de torii, vous êtes forcément dans un sanctuaire Inari… même si cela peut parfois être trompeur ! Comme Inari est extrêmement populaire, on trouve des sanctuaires Inari littéralement partout, même au sein d’autres sanctuaires dédiés à une divinité différente ou dans les temples bouddhiques. Il est très fréquent de voir un petit sanctuaire Inari (symbolisé par des renards) dans un coin à l’intérieur même d’un autre sanctuaire ou temple.
Dispersés sur les sommets, en bord de mer, au cœur des villes ou même sur les toits, les sanctuaires Inari sont omniprésents et d’une beauté singulière, entre renards et chemins de torii vermillon. Certains sont si esthétiques qu’ils deviennent de véritables cartes postales vivantes et attirent chaque jour des foules de visiteurs. D’autres sont plus méconnus et reculés, invitant à se perdre dans une ambiance mystique en pleine montagne. Aujourd’huin, je vous propose de découvrir ma liste des 16 plus beaux sanctuaires Inari du Japon, regroupant aussi bien des lieux célèbres incontournables que des pépites secrètes.
Le sanctuaire Takayama Inari-jinja (préfecture d’Aomori)

Dans la ville de Tsugaru, tout au nord de l’île principale du Japon, se trouve le sanctuaire Takayama Inari-jinja, un lieu merveilleux offrant un joli parcours à travers ses 200 torii rouges alignés. Accessible seulement en voiture, c’est un endroit très peu fréquenté qui réserve une visite calme avec une vue dégagée depuis les hauteurs. Clairement l’un des plus beaux endroits à découvrir au nord du Japon !
À visiter autour du sanctuaire Takayama Inari-jinja


Ce sanctuaire est un peu isolé, mais on peut se rendre en 15 minutes de voiture au parc Ashino Koen qui réserve un joli spectacle au printemps avec la floraison de ses cerisiers de fin avril à début mai. Le château de Hirosaki est, quant à lui, accessible en 1h de route et propose une jolie atmosphère évolutive au fil des saisons.
Le sanctuaire Koizumi Inari-jinja (préfecture de Gunma)
Abritant le plus grand torii de la préfecture de Gunma, le sanctuaire Koizumi Inari-jinja est une visite à ne pas manquer. Son torii imposant, qui mesure 22 mètres de haut, se dresse fièrement devant plus de 200 autres torii de différentes tailles, invitant à s’y perdre. C’est un lieu qui est beau toute l’année, mais qui se sublime à deux moments, durant la période des cerisiers en fleur et la saison des cosmos.
À visiter autour du sanctuaire Koizumi Inari-jinja


Autour de ce sanctuaire, il y a d’autres lieux somptueux à découvrir, comme par exemple le temple Hotoku-ji, qui réserve une superbe balade à travers ses jardins japonais, ou encore la maison Rinkokaku, ancienne résidence seigneuriale que l’on peut visiter gratuitement dans la ville de Maebashi. Ces deux destinations sont à environ 30 minutes de route du sanctuaire Koizumi Inari-jinja.
Le sanctuaire Hirosaka Inari-jinja (préfecture d’Ishikawa)

Dans la jolie ville de Kanazawa, le sanctuaire Ishiura-jinja abrite en son enceinte un petit sanctuaire Inari : le sanctuaire Hirozaka Inari-Jinja. Fondé durant la période des kofun (vers 547), il est l’un des plus anciens sanctuaires de la région. C’est un lieu assez petit mais très charmant, se tenant juste en face du musée d’art contemporain de Kanazawa.
À visiter autour du sanctuaire Hirosaka Inari-jinja


Étant situé en plein cœur de la ville de Kanazawa, ce ne sont pas les lieux qui manquent pour compléter la visite de ce sanctuaire ! Par exemple, le jardin Kenroku-en est une visite incontournable, proposant de merveilleux paysages tout au long de l’année, même en hiver avec ses fameux yukitsuri, des structures créées pour protéger les arbres de la neige durant l’hiver japonais. Un peu plus loin, le quartier de Higashi Chayagai est le plus célèbre et animé et 3 quartiers geisha de la ville de Kanazawa : un passage obligatoire !
Le sanctuaire Otome Inari-jinja (Tokyo)

Construit en 1706 au cœur de Tokyo, le sanctuaire Otome Inari-jinja est un petit sanctuaire Inari niché au sein du célèbre sanctuaire Nezu-jinja. Dédié à la déesse Kurainatomi-no-mikoto, protectrice des femmes et de la fertilité, il était autrefois vénéré par les femmes des maisons closes de Nezu. Aujourd’hui, ce sanctuaire est particulièrement prisé pour ses torii vermillon qui se déploient en un élégant corridor. On dit que parcourir ce sanctuaire du nord au sud aide à éloigner les mauvais esprits et exauce les souhaits. Les lieux deviennent encore plus fabuleux au mois d’avril pour la saison des azalées, leurs couleurs éclatantes se mêlant joliment au rouge des torii !
À visiter autour du sanctuaire Otome Inari-jinja


À seulement 10 minutes à pied du sanctuaire, la ruelle Yanaka Ginza fait partie des coins les plus appréciés de Tokyo, de par son ambiance rétro et ses boutiques traditionnelles. L’université de Tokyo (Todai) constitue également une superbe visite originale à faire aux alentours.
Le sanctuaire Sanno Inari-jinja (Tokyo)

Situé à l’intérieur du sanctuaire Hie-jinja à Tokyo, le sanctuaire Sanno Inari-jinja est un lieu plein de charme, chargé d’une histoire remontant au XVIIe siècle. Érigé en 1659, il a échappé aux incendies des raids aériens de 1945, conservant son architecture d’origine, aujourd’hui classée bien culturel de l’arrondissement de Chiyoda. C’est un lieu devenu assez prisé pour les photographies ces dernières années. Il est également possible d’en profiter de nuit.
À visiter autour du sanctuaire Sanno Inari-jinja


À quelques pas, c’est un autre sanctuaire Inari qui mérite la visite : le sanctuaire Toyokawa Inari Betsuin, qui surprend avec son mélange de statues bouddhiques et de centaines de statues de kitsune, les lieux mêlant à la fois bouddhisme et shintoïsme. En marchant une quinzaine de minutes, on peut également se rendre au parc Hibiya Koen, un espace vert tranquille prisé des locaux le week-end.
Le sanctuaire Anamori Inari-jinja (Tokyo)

Construit en 1818 et déplacé après la Seconde Guerre mondiale, le sanctuaire Anamori Inari-jinja se trouve tout prêt de l’aéroport de Haneda. On y trouve bien sûr des torii vermillon, mais également des statues de renards, et des bénédictions pour des voyages aériens sûrs ! C’est un lieu prisé des amateurs de jeux vidéo grâce à sa présence dans le jeu populaire Uma Musume: Pretty Derby. Sur place, on peut grimper sur Inariyama, une colline avec plusieurs sanctuaires, dont le Koku Inari, dédié aux voyageurs. Une belle visite méconnue juste à côté de l’aéroport de Haneda !
À visiter autour du sanctuaire Anamori Inari-jinja


Autre endroit à découvrir dans les environs, le JAL Sky Museum propose des expositions interactives et surtout la visite d’un hangar de la compagnie aérienne Japan Airlines. Le tout, gratuitement, mais sur réservation (à effectuer sur le site officiel). Toujours dans la zone autour de l’aéroport de Haneda, Art Factory Jonanjima est un lieu gratuit offrant à la fois diverses expositions sur plusieurs étages, mais également la rencontre de jeunes artistes qui y travaillent quotidiennement, leurs ateliers étant ouverts au public.
Le sanctuaire Higashi Fushimi Inari-jinja (préfecture de Tokyo)

Tokyo possède lui aussi son Fushimi Inari : construit en 1929, le sanctuaire Higashi Fushimi Inari-jinja est un lieu très calme et méconnu de la capitale. Contrairement au Fushimi Inari de Kyoto, ce sanctuaire se trouve sur une colline plus modeste, et non sur une montagne. À l’arrière, un charmant dédale de torii et de sanctuaires secondaires vous attend. Ici, on pratique l’otsuka-mairi, qui consiste à rendre hommage aux 18 sous-sanctuaires, sans jamais en visiter deux fois le même. Cette coutume est censée apporter chance et réaliser les souhaits.
À visiter autour du sanctuaire Higashi Fushimi Inari-jinja


À seulement 20 minutes à pied, le sanctuaire Tanashi-jinja réserve une belle et agréable visite. Il s’anime à de nombreuses occasions tout au long de l’année, que ce soit au Nouvel An, pour Setsubun en février, Nagoshi no Harae en juin, ou encore Tori no Ichi en novembre. En continuant à l’Ouest, le musée d’architecture en plein air d’Edo-Tokyo offre quant à lui un petit voyage dans le temps à travers ses maisons traditionnelles qui présentent un aperçu immersif de plusieurs époques du Japon.
Le sanctuaire Keihin Fushima Inari-jinja (préfecture de Kanagawa)

Situé dans un quartier calme de Kawasaki, le sanctuaire Keihin Fushimi Inari a été construit en 1951 pour aider à la revitalisation de la région après la Seconde Guerre mondiale. Ce petit sanctuaire est particulièrement célèbre pour ses 108 statues de kitsune aux poses et couleurs variées. On y trouve aussi une petite réplique du Mont Fuji avec de la lave qui en descend, ainsi qu’un étang inspiré du lac Biwa. Un endroit agréable et paisible à visiter aux portes de Tokyo.
À visiter autour du sanctuaire Keihin Fushima Inari-jinja


Toujours à Kawasaki, le temple Kawasaki Daishi est la visite incontournable de la ville, proposant une rue historique bordée de commerces locaux. Un peu plus au Nord, la vallée de Todoroki offre une véritable bouffée d’air frais en pleine nature tokyoïte. On y découvre un sanctuaire, un salon de thé et un jardin paisible avec une petite forêt de bambous.
Le sanctuaire Toyokawa Inari-jinja (préfecture d’Aichi)

Fondé en 1441, le sanctuaire Toyokawa Inari-jinja se distingue par sa combinaison de bouddhisme et de shintoïsme. Il attire depuis longtemps les guerriers et marchands en quête de prospérité. Pour y accéder, on traverse une rue commerçante rétro abritant quelques restaurants d’unagi et marchands de tofu frit. Le lieu est particulièrement beau, caché une multitude de kitsune vêtus de tissu rouge qui gardent la colline. Il est particulièrement fréquenté lors des célébrations du Nouvel An.
À visiter autour du sanctuaire Toyokawa Inari-jinja


Pas loin du sanctuaire, le parc Kamo Shobuen est un bel endroit à découvrir durant la saison des iris en mai et juin, comptant plus de 37 000 fleurs que l’on peut admirer jusqu’au soir grâce à des éclairages nocturnes. Plus loin, dans la ville de Hamamatsu, le temple Hoko-ji est une visite merveilleuse au cœur des montagnes, invitant à se perdre dans ses jardins intérieurs.
Le sanctuaire Fushimi Inari-taisha (Kyoto)

Au sud de Kyoto, le sanctuaire Fushimi Inari-taisha est l’un des sanctuaires les plus célèbres du Japon, notamment pour ses 10 000 torii vermillon qui bordent le chemin menant au sommet du mont Inari. Il fut fondé en 711, avant même que Kyoto ne devienne la capitale impériale. La montée, longue de 233 mètres, est ponctuée d’autels en pierre et d’une multitude de torii. L’arrivée ici peut être décevante en raison de la foule qui se presse au début du parcours. Néanmoins, il suffit de ne pas s’arrêter au début du parcours et de continuer plus loin. À mesure que l’on monte, le flot de visiteurs se disperse et l’atmosphère devient plus calme et mystique. On peut alors profiter pleinement de la beauté des lieux et emprunter des sentiers plus isolés.
À visiter autour du sanctuaire Fushimi Inari-taisha


Proche du sanctuaire Fushimi Inari-taisha, le temple Tofuku-ji est une visite incontournable de Kyoto, proposant de jolis jardins payants. Autre lieu phare de l’ancienne capitale impériale, le temple Sanjuusangen-do abrite 1001 statues bouddhiques et la plus longue structure en bois du monde.
Le sanctuaire Kusado Inari-jinja (préfecture de Hiroshima)
Endroit perché qui ne manque pas de charme, le sanctuaire Kusado Inari-jinja, construit en 807, est un joli sanctuaire Inari situé dans la ville de Fukuyama. Son pont impressionnant enjambant la rivière et sa structure en pilotis créent une atmosphère unique, leurs couleurs vives contrastant avec la verdure environnante. Bien que le bâtiment principal soit en béton, la vue depuis le sommet, après avoir monté plusieurs étages, est magnifique. Ce sanctuaire est un lieu de prière pour la sécurité, la réussite et la santé.
À visiter autour du sanctuaire Kusado Inari-jinja


Le château de Fukuyama est la visite incontournable de la ville, bien que moins connu que d’autres châteaux japonais. À moins de 20 minutes de Fukuyama, la ville d’Onomichi est pleine de charme réserve des promenades inoubliables à travers ses ruelles escarpées au bord de la mer intérieure du Japon.
Le sanctuaire Kinko Inari-jinja (préfecture de Hiroshima)

Fondé il y a 300 ans au sommet du mont Futaba, le sanctuaire Kinko Inari-jinja est un superbe lieu secret à seulement quelques minutes à pied de la gare de Hiroshima. Il invite à gravir 500 marches et passer sous 120 torii vermillon pour profiter d’une vue imprenable sur la ville. Une visite méconnue qui plonge dans une magnifique ambiance mystique.
À visiter autour du sanctuaire Kinko Inari-jinja


Le sanctuaire étant situé en plein cœur de la ville de Hiroshima, ce ne sont clairement pas les visites additionnelles qui manquent ! Le jardin Shukkeien propose par exemple de jolis paysages qui évoluent au fil des saisons du Japon. En dehors de la ville mais accessible en seulement 10 minutes de ferry, l’île de Miyajima est une destination très célèbre, offrant clairement l’une des plus belles vues du Japon avec son majestueux torii flottant sur l’eau.
Le sanctuaire Motonosumi Inari-jinja (préfecture de Yamaguchi)

Avec le célèbre pont Kintaikyo d’Iwakuni, le sanctuaire Motonosumi Inari-jinja est sans doute le lieu le plus emblématique de la préfecture de Yamaguchi. Perché au-dessus de la mer du Japon, il offre une vue spectaculaire, avec ses 123 torii alignés qui serpentent jusqu’à la côte. L’une de ses particularités les plus étonnantes est sa boîte d’offrandes (saisen bako), située au sommet d’un grand torii. Pour faire une prière, il faut lancer une pièce dans cette boîte perchée en hauteur, comme un défi pour dire que les choses se méritent !
À visiter autour du sanctuaire Motonosumi Inari-jinja


Bien que le sanctuaire soit relativement isolé, les environs offrent de très belles visites complémentaires à faire. À 35 minutes de route, l’île de Tsunoshima réserve un panorama fantastique avec la vue sur son pont de 1 780 mètres de long. Outre l’incontournable panorama sur le pont, on peut explorer son phare, flâner sur ses jolies plages, ou encore savourer les spécialités des restaurants du coin. À 50 minutes de route, la ville féodale de Hagi est l’une des plus belles visites à faire dans la région, offrant une immersion dans le Japon d’antan à travers ses vieilles résidences de samurai et ses bâtiments préservés.
Le sanctuaire Fukutoku Inari-jinja (préfecture de Yamaguchi)

Depuis plus de mille ans, le mont Inunaki abrite le sanctuaire Fukutoku Inari-jinja. Ce lieu sacré tire son nom d’une anecdote liée à l’empereur Keiko, 12e souverain légendaire du Japon. Lors de sa visite dans la région, il aurait été captivé par les iris sauvages (hime ayame) au point d’en oublier son chien, donnant ainsi naissance au nom « Inunaki », littéralement « la montagne sans chien ». C’est un très joli sanctuaire Inari avec une vue splendide sur la mer.
À visiter autour du sanctuaire Fukutoku Inari-jinja


Dans la ville de Shimonoseki, le jardin Chofu Teien est un bel endroit paisible qui dévoile des charmes différents au fil des saisons. Le parc Choshoji Koen, quant à lui, est un lieu qui dévoile d’impressionnantes glycines vieilles de 150 ans, chaque année de mi-avril à début mai. Le parc étant situé en hauteur, on profite également d’une vue sur les alentours.
Le sanctuaire Ukiha Inari-jinja (préfecture de Fukuoka)

Dans la préfecture de Fukuoka, la vieille ville d’Ukiha est un merveilleux lieu secret, invitant à se perdre dans ses ruelles historiques et ses anciennes résidences. Et dans un recoin à l’écart de la ville, le sanctuaire Ukiha Inari-jinja offre une découverte exceptionnelle. Avec son chemin bordé de 91 torii, il mène aux hauteurs de la ville, réservant une vue imprenable sur les paysages environnants et les montagnes au loin.
À visiter autour du sanctuaire Ukiha Inari-jinja


À Ukiha, le quartier historique Shirakabe no Machinami est une halte incontournable. Entre ses charmants cafés, restaurants et boutiques, l’endroit est parfait pour flâner. Suffisamment vaste pour une belle promenade, le quartier regorge de trésors, comme ses anciennes maisons seigneuriales ouvertes à la visite gratuitement. Juste à côté du sanctuaire, l’auberge Sakayado Isonosawa est un lieu unique au Japon : il s’agit d’une auberge située directement dans une brasserie de sake ! On prend son bain dans un ancien fût de sake, on visite la brasserie, et on s’abreuve toute la nuit avec du sake à volonté !
Le sanctuaire Yutoku Inari-jinja (préfecture de Saga)

Dans la ville de Kashima, le très beau sanctuaire Yutoku Inari-jinja est un incontournable de la préfecture de Saga, et l’un des sanctuaires Inari les plus importants du Japon. Fondé en 1687, il impressionne de par son architecture en terrasses à flanc de montagne, invitant à s’aventurer le long de son chemin en pente bordé de torii qui mène à un point de vue vue splendide sur la mer Ariake et la ville. Les lieux se subliment au fil des saisons, et une rue commerçante remplie de boutiques locale invite à prendre son temps pour profiter pleinement de la visite.
À visiter autour du sanctuaire Yutoku Inari-jinja


À 15 minutes de route, le sanctuaire Oouo-jinja propose lui aussi de magnifiques torii flottant dans l’eau, bien qu’il ne s’agisse pas d’un sanctuaire Inari. C’est un endroit très petit qui constitue un bel arrêt photogénique à faire sur la route plutôt qu’une véritable visite. À 30 minutes de route, le jardin Mifuneyama Rakuen est un énorme espace vert qui propose notamment de féeriques illuminations d’automne.
Les autres sanctuaires Inari à voir au Japon
Je viens de vous présenter 16 sanctuaires Inari, chacun possédant son propre charme, aussi bien perché sur un montagne, en bord de mer, ou niché au cœur d’une grande ville. Faire cette sélection n’a pas été facile tant le Japon regorge de sanctuaires Inari ! Qu’ils soient grands ou petits, ornés de milliers de torii ou simplement empreints d’une atmosphère douce et agréable, il est impossible de ne pas en croiser lors de votre séjour !
Il existe bien d’autres sanctuaires Inari tout aussi intéressants à découvrir, j’aurais ainsi également pu citer dans ce classement le sanctuaire Kasama Inari-jinja (préfecture d’Ibaraki), qui invite à prendre son temps dans les petits commerces locaux du coin, le sanctuaire Chiyoho Inari-jinja (préfecture de Gifu) qui est un lieu spirituel très important pour les locaux et compte également plein de restaurants locaux, ou encore le sanctuaire Takuzosu Inari-jinja (Tokyo), un des nombreux endroits secrets de la capitale. Avec plus de 30 000 sanctuaires Inari à travers le pays, il y a clairement de quoi explorer !



J’espère que cet article vous aura permis d’en apprendre plus sur ces magnifiques sanctuaires aux couloirs de torii vermillon, emblématiques du Japon ! Pour encore plus d’idées et conseils pour préparer votre prochain voyage au Japon, n’hésitez pas à consulter mes articles sur les plus beaux villages historiques à voir au Japon, ou encore sur meilleurs villages à onsen du Japon. Bonne lecture et bon voyage !










Intéressant ces sanctuaires dans Tokyo et sa préfecture.
Je mets ça dans un coin, ça peut servir plus tard…